2 400 000 euros de loyers impayés et de dettes fiscales et sociales...rien que pour Multigros du groupe Ho Hio Hen Distribution, actuellement en grande difficulté. Après Géant la Batelière, les autres enseignes associées risquent d’être mises en redressement judiciaire.
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L’avenir semble plutôt sombre pour les 400 employés de l’ensemble du groupe Ho Hio Hen Distribution. Après Géant la Batelière, c’est au tour de l’enseigne Ecomax, menacée elle aussi par une mise en redressement judiciaire. Parmi les 19 magasins de Martinique, 3 ont déjà fermé. Ceux de Guadeloupe et de Guyane sont également concernés.
Les dettes du groupe Ho Hio Hen Distribution sont colossales.1 300 000 euros de loyers impayés et 1 100 000 euros de dettes fiscales et sociales, rien que pour le dépôt de marchandises Multigros au Lamentin, lui aussi en pleine tourmente financière. Sur place, il n’y a plus que 42 salariés en activité, sur un effectif de 85 autrefois. Tous les dossiers de mise en redressement judiciaire seront déposés à la fin de ce mois. Le personnel sera fixé sur son sort début mars 2020, mais il reste pessimiste. Pour la CSTM (Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais), c’est toute une filière que le groupe risque d’entraîner dans sa chute.
Prochaine étape dans ce dossier du groupe Ho Hio Hen distribution : Le sort des magasins Casino, lesquels sont également menacés de redressement judiciaire.
2 400 000 euros de dettes...rien que pour Multigros
Les dettes du groupe Ho Hio Hen Distribution sont colossales.1 300 000 euros de loyers impayés et 1 100 000 euros de dettes fiscales et sociales, rien que pour le dépôt de marchandises Multigros au Lamentin, lui aussi en pleine tourmente financière. Sur place, il n’y a plus que 42 salariés en activité, sur un effectif de 85 autrefois. Tous les dossiers de mise en redressement judiciaire seront déposés à la fin de ce mois. Le personnel sera fixé sur son sort début mars 2020, mais il reste pessimiste. Pour la CSTM (Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais), c’est toute une filière que le groupe risque d’entraîner dans sa chute.
Bertrand Cambusy, secrétaire général de la CSTM