Le créole à l’école est-il menacé de disparition ? Le sénateur Maurice Antiste a interpellé le ministre de l’Éducation nationale lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement, mardi 5 février 2020.
Les langues régionales sont les grandes oubliées du Bac nouvelle formule. La formule choc est du sénateur (apparenté socialiste) de Martinique Maurice Antiste. Il a vivement interpellé le ministre de l’Éducation nationale à propos des conséquences de la réforme du lycée sur l’enseignement des langues régionales.
Le parlementaire reprend à son compte les préoccupations des enseignants spécialisés. Désormais, le coefficient attribué à l’option langue régionale atteindra à peine 1% de la note finale au Bac, dit-il. L’option ne présente plus grand intérêt pour le lycéen qui pouvait espérer une mention ou une augmentation de sa moyenne s’il suivait les cours dédiés.
Dans toute la France, 92 000 élèves sont inscrits en classes de langue régionale : alsacien, basque, breton, catalan corse, occitan, langues kanak, tahitien, créole. Le ministre, Jean-Michel Blanquer, déclare que les langues régionales sont encouragées à l’école. Elles sont parlées plus souvent à l’école que dans les familles, selon lui, alors qu’il y a quelques années, elles étaient plus souvent parlées dans les familles qu’à l’école.
Il prétend que leur enseignement n’est pas menacé par la réforme du Bac. Tous les élèves, quelle que soit leur filière, peuvent suivre 4 heures par semaine en Première et 6 heures en Terminale de ces enseignements. Auparavant, il fallait être en filière Lettres pour en bénéficier pleinement. Un progrès, selon le ministre.
Le sénateur Antiste n’est pas convaincu. Il a rappelé la déclaration du chef de l’Etat selon lequel les langues régionales jouent un rôle dans l’enracinement dans la France des régions. Il souligne que 21 langues sont en danger dans la France du 21e siècle. Et qu’il convient d’être vigilant quant à leur sauvegarde.
Un combat de tous les instants, comme le prouve le ministre qui conclut son intervention par ces mots : "le français est la langue de la République". Comme s’il est impossible de concevoir que la République est riche de plusieurs langues, donc de plusieurs cultures, de plusieurs identités.
Le parlementaire reprend à son compte les préoccupations des enseignants spécialisés. Désormais, le coefficient attribué à l’option langue régionale atteindra à peine 1% de la note finale au Bac, dit-il. L’option ne présente plus grand intérêt pour le lycéen qui pouvait espérer une mention ou une augmentation de sa moyenne s’il suivait les cours dédiés.
Dans toute la France, 92 000 élèves sont inscrits en classes de langue régionale : alsacien, basque, breton, catalan corse, occitan, langues kanak, tahitien, créole. Le ministre, Jean-Michel Blanquer, déclare que les langues régionales sont encouragées à l’école. Elles sont parlées plus souvent à l’école que dans les familles, selon lui, alors qu’il y a quelques années, elles étaient plus souvent parlées dans les familles qu’à l’école.
21 langues régionales de France en danger
Il prétend que leur enseignement n’est pas menacé par la réforme du Bac. Tous les élèves, quelle que soit leur filière, peuvent suivre 4 heures par semaine en Première et 6 heures en Terminale de ces enseignements. Auparavant, il fallait être en filière Lettres pour en bénéficier pleinement. Un progrès, selon le ministre.
Le sénateur Antiste n’est pas convaincu. Il a rappelé la déclaration du chef de l’Etat selon lequel les langues régionales jouent un rôle dans l’enracinement dans la France des régions. Il souligne que 21 langues sont en danger dans la France du 21e siècle. Et qu’il convient d’être vigilant quant à leur sauvegarde.
Un combat de tous les instants, comme le prouve le ministre qui conclut son intervention par ces mots : "le français est la langue de la République". Comme s’il est impossible de concevoir que la République est riche de plusieurs langues, donc de plusieurs cultures, de plusieurs identités.