C'est une affaire qui secoue l'organe judiciaire, le Conseil Departemental de l'Accès aux Droits (CDAD), installé au Tribunal de Fort-de-France.
Deux procédures sont en cours. L'une remonte à avril 2024. Une salariée est mise a pied. Puis un courrier anonyme reçu par l'association écologiste Assaupamar également sur les réseaux sociaux fait état de faits graves.
Il s'agirait d'utilisations frauduleuses de fonds publics. Des magistrats seraient accusés ainsi que la présidente du tribunal.
Qu'est-ce que le CDAD ?
Le CDAD a ouvert ses portes en 2003 en Martinique. Cet organisme d’intérêt public a un conseil d’administration regroupant plusieurs professions et secteurs. Il a pour but d’aider les plus démunis face à la justice afin de les accompagner grâce à une aide juridictionnelle gratuite.
Il dispose d'un budget de 400 000 euros, principalement des subventions de l'État notamment et de la Collectivité Territoriale de Martinique. Un retour de ses actions est contrôlé par la Cour des comptes une fois par an.
Le Tribunal de Paris s'est saisi de l'affaire, les conclusions devraient être dévoilées fin août.