Le Jiu-jitsu brésilien, un art martial qui se développe en Martinique

Reportage Sangha Fagour et Christelle Sivatte. ©Martinique
C'est un art martial qui vient d'Amérique latine. Le Jiu-jitsu brésilien, popularisé par le MMA, est une discipline qui se compose essentiellement de techniques au sol. Trois clubs le pratiquent en Martinique, dont celui du dojo de Batelière (Schoelcher) qui a ouvert ses portes à Sangha Fagour et Christelle Sivatte.

Dans le dojo, aux couleurs rouge vert noire, il flotte comme un air de Brésil. Sur le tatami, des combattants de tous âges et des deux sexes, sont réunis autour de la passion du Jiu-jitsu brésilien.

L'intérêt du Jiu-jitsu brésilien est d'avoir ce panel de technique qui va permettre de venir à bout d'un certain nombre d'adversaires qui aura une masse plus importante que la nôtre ou une capacité physique plus importante que la nôtre, juste avec un savoir qui est la technique.

Franck Guitteaud, ceinture noire, président du club Infinity 972

Cet art martial dérivé du Jiu-jitsu traditionnel japonais est un véritable laboratoire technique. L'objectif est d'amener son adversaire au sol et le soumettre par des clés d'articulation ou des étranglements, ce qui lui vaut le surnom d'échec humain.

C'est 80% ou plus de stratégie, de technique avant d'être de la bagarre. C'est d'abord cela, sinon ce n'est pas la peine.

Eddy, ceinture violette

Affrontements entre pratiquants de Jiu-jitsu brésilien.

Ça commence debout. Puis il y a une continuité sur le sol et la possibilité infinie de soumettre ou de sortir de soumission ou de contrôle au sol. Ce n'est jamais fini, on n'a pas fini d'apprendre.

Steeve, ceinture marron

Plus qu'une technique de défense, les participants viennent aussi chercher une source d'épanouissement personnel.

C'est un art martial qui nous permet de nous dépasser. Cela permet aussi d'évacuer et nous apprend la discipline, la rigueur et beaucoup d'humilité.

Ericka, ceinture blanche

En seulement deux ans d'existence, le club compte déjà 55 adhérents encadrés par trois coachs. Déjà populaire en France hexagonale, le Jiu-jitsu brésilien se développe peu à peu en Martinique.