Depuis 19 ans, l’Index de la puissance des passeports du monde est publié par Henley and Partners. Cette organisation privée assiste ses clients fortunés afin d'obtenir des passeports des pays les mieux classés selon leurs accessibilités.
En 2024, le passeport français partage la première place avec 5 autres pays (Allemagne, Italie, Japon, Espagne et Singapore). Dans 194 destinations du monde, les titulaires d’un passeport français n’ont pas besoin d’un visa.
Dans la Caraïbe, la Barbade arrive en tête à la 22e place. Les barbadiens peuvent atterrir dans 165 pays du monde sans visa.
Le passeport bahamien est classé 24e, Saint-Vincent et les Grenadines et Saint-Kitts et Nevis se placent à la 25e place. Un titulaire de l’un de ces passeports peut entrer dans plus de 150 pays du monde sans visa.
Les passeports d’Antigua-et-Barbuda, Trinidad-et-Tobago, La Grenade, Sainte-Lucie et La Dominique sont également classés dans le top 40 mondial.
Henley and Partners propose un programme appelé "citoyenneté par investissement". Les passeports d’Antigua et Barbuda, de La Grenade et de Sainte Lucie figurent parmi les meilleures ventes aux côtés de ceux du Canada, de l'Espagne, de la Suisse et de Malte.
Sur les 199 passeports évalués, celui de l’Afghanistan occupe la dernière place. Seuls 28 pays sont accessibles, sans visa, aux titulaires d’un passeport afghan.
Une indexation qui peut changer
Selon les analystes de Henley and Partners, l’indexation des passeports de 2024 pourrait bien être modifiée au cours de l’année, à cause des élections annoncées dans des pays responsables pour 50% du PIB (Produit Intérieur Brut) mondial.
Ces élections auront lieu dans 40 pays, y compris aux États-Unis, en Russie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, en Inde et en Indonésie. Les élections européennes sont également programmées en 2024. Avec la montée de l’extrême droite dans la zone, les frontières européennes risquent de devenir plus difficiles à franchir.
Dans la Caraïbe, Henley and Partners, à travers ses filières, a déjà été accusé de vouloir manipuler les échéances électorales à Saint-Kitts et Nevis, en finançant certains partis politiques. Henley and Partners a toujours nié les accusations.
Dans la Caraïbe, les partis politiques n'ont pas l'obligation de déclarer la provenance des financements des campagnes électorales.