Le prologue du Tour en yoles ne sera pas bloqué par les marins-pêcheurs

Des spectateurs des yoles suivent le Tour sur mer.
Croyant ne plus être en droit de transporter des spectateurs lors de la 37e édition du Tour de Martinique en yoles rondes, des marins-pêcheurs ont menacé de bloquer pacifiquement le prologue de dimanche. La Préfecture dément cette rumeur infondée: les marins pourront bel et bien honorer cette tradition.

On savait que la tension montait entre les seize équipages qui prendront le départ du prologue dimanche 30 juillet dans la baie de Fort-de-France.

On était en revanche loin d'imaginer que les marins-pêcheurs, désireux de transporter des spectateurs durant cette régate dans la Baie des Flamands, seraient aussi sur le qui-vive. Au point de menacer le bon déroulement de la course.

À l’origine de leur mécontentement : une rumeur selon laquelle ils seraient verbalisés s'ils transportaient des passagers pour assister aux étapes du 37e Tour de Martinique en Yoles Rondes.

Une pratique régulière pour les marins-pêcheurs, qui bénéficient normalement d'une dérogation étatique afin de transporter des passagers. Dans un communiqué (jeudi 27 juillet), la Préfecture rassure. "Cette dérogation n'est pas remise en cause. Il s'agissait d'une rumeur infondée".

Priorité à la sécurité des passagers

Une réunion a eu lieu ce jeudi (27 juillet) entre le représentant du Comité des pêches et la Direction de la mer. Cette dernière a annoncé la fermeté des autorités sur la sécurité du Tour.

L'objectif : que tous les passagers transportés soient en sécurité et que les "marins-pêcheurs transporteurs" du jour soient suffisamment équipés. Comme chaque année, des contrôles sont prévus.

Les autorités rappellent d'ailleurs que le nombre de gilets de sauvetage disponibles à bord doit correspondre au nombre de passagers. Les équipements de sécurité ne doivent pas non plus être oubliés.

On entend par-là une ligne d'attrape flottante, une rame ou ancre avec au moins 15 mètres de corde, une écope ou pompe à main, un sifflet et une lampe de poche.

Service de communication de la préfecture de Martinique

Du côté du Comité des pêches, on dément également cette rumeur tout en assurant que les marins-pêcheurs seront, comme chaque année, garants de la sécurité et des équipements à bord de leurs embarcations.