Jeudi 28 octobre 2021, les sénateurs ont voté en faveur de la prolongation de l’État d’urgence, notamment en Martinique et en Guyane. Le texte a été très largement remanié, avec 158 voix POUR et 106 CONTRE.
Il ramène du 31 juillet au 28 février 2022 la prolongation des mesures de freinage contre l'épidémie de Covid-19.
La chambre haute du Parlement, majoritairement à droite, examinait en première lecture le projet de loi portant "diverses dispositions de vigilance sanitaire". Concrètement, cela veut dire que le "pass sanitaire" ne pourra plus être exigé après le 28 février prochain.
"Trois mois et demi ça va, huit mois et demi c'est trop"
Le projet de loi modifié "porte la marque du Sénat", à la fois "gardien des libertés publiques" et "soucieux de l'équilibre des pouvoirs", a jugé Bruno Retailleau, le chef de file des sénateurs LR (Les Républicains). Son collègue Philippe Bas, rapporteur du texte, considère que "trois mois et demi ça va, huit mois et demi c'est trop".
De son côté, l'exécutif reste "déterminé à retenir comme horizon le mois de juillet 2022", avait déclaré la ministre Brigitte Bourguignon avant le vote.
Députés et sénateurs tenteront maintenant de s'accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. En cas d'échec, l'Assemblée Nationale aura le dernier mot.