"Les absences répétées de Marcellin Nadeau nuisaient au bon fonctionnement de la commission" selon le président de l'Assemblée

Lucien Saliber président de l'assemblée de Martinique
Le 3 septembre, Marcellin Nadeau annonçait sa démission de la présidence de la commission transition écologique, énergétique, pollution et mutations climatiques de l’Assemblée de Martinique. Une action surprenante dans la forme et pour des motifs non fondés estime le président de l'Assemblée, Lucien Saliber.

Serait-ce le feuilleton de la rentrée à la collectivité territoriale de Martinique ? La démission fracassante de Marcellin Nadeau dénonçant un déficit de démocratie à la CTM, n'est pas restée sans réactions.

Lucien Saliber, président de l'Assemblée, ne mâche pas ses mots suite aux propos de l'ex président de la commission transition écologique, énergétique, pollution et mutations climatiques.

Dans un premier temps, il regrette la méthode employée par Marcellin Nadeau.

"J’ai appris avec stupéfaction, par les médias, la démission de mon collègue Marcellin Nadeau, député et aussi conseiller à l’assemblée, de la présidence de la commission transition écologique, énergétique, pollutions et mutations climatiques. Je regrette profondément que nous n’ayons pu en parler au préalable".

Ensuite il estime insincères les motifs de la démission de Marcellin Nadeau. Ce dernier prétextant un manque de démocratie au sein de la collectivité territoriale.

Remplacement par un élu "qui se consacrera pleinement à cette mission capitale"

"Il aurait été plus élégant que Marcellin Nadeau avoue à la population que sa fonction de député exercée sur le territoire hexagonal, avec toutes ses contraintes, l’empêche de mener à bien ses missions de président de commission sur le territoire martiniquais".

Selon le président Lucien Saliber, la lettre officielle de la démission de Marcellin Nadeau n'est pas encore parvenue à la CTM. Il anticipe néanmoins pour un remplacement rapide du député de la 2e circonscription à la présidence de la commission, par un élu "qui se consacrera pleinement à cette mission capitale".

Un début de rentrée qui démarre un peu sous tension à la collectivité territoriale de Martinique. L'opposition composée du parti "Péiy-a" dont Marcellin Nadeau est coprésident, donne le ton de la rentrée politique à la veille des élections sénatoriales.

Cette posture de "Péiy-a" est-elle un signal envoyé aux grands électeurs qui devront s'exprimer le 24 septembre prochain pour élire les deux sénateurs de Martinique ?

Voir l'intégralité du texte de Lucien Saliber, président de l'Assemblée.

Le texte de Lucien Saliber, le président de l'Assemblée.