Les temps sont durs pour les clubs de Martinique ! Les subventions que leur versent les mairies ont considérablement baissé ces dernières années.
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Preuve de la difficulté des clubs sportifs, par exemple au Saint-Esprit, où les 800 licenciés de la commune ont reçu pour cette saison 81.000 euros. C’est à peine 100 euros par tête ! Pas énorme, quand on sait les dépenses auxquelles les associations doivent faire face : transport, achat de matériel, entretien...
Les mairies répondent, de leur côté, qu'elles ne peuvent pas faire autrement, restriction budgétaire oblige. La baisse des dotations de l'État les ont contraints à faire des coupes dans certains postes. Et les associations sportives sont souvent les premières à trinquer.
Et la situation risque de perdurer. La diminution des aides publiques se poursuivra. On peut aussi évoquer les incertitudes liées au maintien de l'octroi de mer. Tout cela laisse à penser que les prochaines années seront compliquées.
Dans ce contexte, les collectivités conseillent aux présidents d'associations de faire un peu plus attention à leurs dépenses, et de mutualiser les moyens. Autres solutions: le sponsoring et le mécénat, deux modes de financements privés. Sauf que les entreprises qui souhaitent investir dans le sport restent rares. Beaucoup d'entre elles n'en ont pas les moyens.
Un équilibre budgétaire fragile
Les mairies répondent, de leur côté, qu'elles ne peuvent pas faire autrement, restriction budgétaire oblige. La baisse des dotations de l'État les ont contraints à faire des coupes dans certains postes. Et les associations sportives sont souvent les premières à trinquer. Et la situation risque de perdurer. La diminution des aides publiques se poursuivra. On peut aussi évoquer les incertitudes liées au maintien de l'octroi de mer. Tout cela laisse à penser que les prochaines années seront compliquées.