Les Martiniquais bloqués à Belém au Brésil seront bientôt de retour

L'aéroport international de Belém au Brésil.
Les Martiniquais bloqués à Belém au Brésil pourront regagner leur île ce lundi (30 septembre). Suite à un problème technique, leur vol retour a été annulé à deux reprises. Après une escale de plusieurs heures à Cayenne en Guyane, les vacanciers devraient enfin atterrir en Martinique dans la soirée.

C’est avec un énorme "ouf" de soulagement que ce groupe de Martiniquais embarquera dans l’avion à destination de Cayenne ce lundi (30 septembre), en début d'après-midi. Suite à un problème technique, le groupe de voyageurs qui devait rentrer en Martinique samedi (28 septembre) a été contraint de rester à Belém au Brésil deux jours de plus.

Après ces longues journées d’attente, ils voient enfin le bout du tunnel. 

On est en train d’attendre, ils ont commencé l’enregistrement. Je pense que ça devrait marcher. On transite par Cayenne. On arrive vers 21h. (...) Jusqu'à maintenant, je me demandais comment on allait faire. Apparemment, c’est positif. Arriver à Cayenne, ce sera déjà la satisfaction.

Marie-Ange

Les voyageurs déplorent le silence de la compagnie aérienne. Pendant ces deux jours de galère, ils n’ont eu aucun contact avec Air France, notamment en ce qui concerne les dédommagements. 

Toujours rien. Lettre morte. Ils disaient avoir tout pris en charge, qu’ils avaient prêté assistance, mais rien de tout cela. On s’est débrouillés pour dormir, pour manger. Quand on va rentrer, on va faire ce qu’il faut. 

Après une escale à Cayenne de quelques heures, les passagers devraient enfin atterrir en Martinique vers 21h. 

Les réclamations étudiées "au cas par cas"

Contacté par notre rédaction, Air France confirme que le vol a été annulé "en raison d’un problème technique".

En raison de l’indisponibilité d’un appareil de remplacement et des délais nécessaires à une intervention des équipes de la maintenance, les passagers ont été pris en charge par les équipes d’Air France dans l’attente d’une solution de réacheminement. La capacité hôtelière limitée dans la région n’a malheureusement pas permis d’offrir des solutions d’hébergement à tous les clients.

Enfin, la compagnie indique que les réclamations seront étudiées "au cas par cas et conformément à la réglementation en vigueur".