Les négociations salariales entre patrons et ouvriers du BTP ont échoué, pour l'instant. Les syndicats ouvriers réclament 3% d'augmentation, les patrons refusent. Les ouvriers menacent d'arrêter les chantiers en cours.
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A l'occasion des négociations salariales entre syndicats ouvriers et patronaux du BTP martiniquais, les ouvriers ont réclamé 3% d’augmentation. Refus immédiat des patrons qui s'appuient sur une conjoncture difficile. Après une suspension de séance, les représentants des ouvriers font alors une contre-proposition de 2%.
"Compte tenu du fait que nous sommes à la veille du mois d’octobre, nous avons dit que nous souhaitons obtenir une augmentation de 1,5% au 1er octobre et 0,5% en mars 2017. Ces Messieurs nous ont dit niet. Certains syndicats patronaux nous ont proposé quelque chose qui tourne autour de 0,6 centime de hausse", déclare Raymond Granville, porte-parole des ouvriers.
"Nous avons dit qu’il s’agit là d'un mépris...Ils (les patrons, ndlr),veulent que l'on se mette dans la rue, ils veulent qu’on arrête les chantiers, c’est ce que nous allons faire", menacent les représentants des ouvriers, sans autre précision. Voici la déclaration de Raymond Granville.
Les trois organisations patronales SEBAM (Syndicat des Entrepreneurs du Bâtiment et Travaux Public), CNATP (Confédération Nationale des Artisans des Travaux Publics) et la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), examinent les propositions ouvrières, se concertent et envisagent de répondre jeudi dans la journée.Les chiffres du BTP en Martinique :
Le BTP en Martinique se sont environ, 900 entreprises, entre 6000 et 8000 salariés et un chiffre d’affaire autour de 1 milliard 200 millions d’euros.
"Compte tenu du fait que nous sommes à la veille du mois d’octobre, nous avons dit que nous souhaitons obtenir une augmentation de 1,5% au 1er octobre et 0,5% en mars 2017. Ces Messieurs nous ont dit niet. Certains syndicats patronaux nous ont proposé quelque chose qui tourne autour de 0,6 centime de hausse", déclare Raymond Granville, porte-parole des ouvriers.
"Nous avons dit qu’il s’agit là d'un mépris...Ils (les patrons, ndlr),veulent que l'on se mette dans la rue, ils veulent qu’on arrête les chantiers, c’est ce que nous allons faire", menacent les représentants des ouvriers, sans autre précision. Voici la déclaration de Raymond Granville.
Les trois organisations patronales SEBAM (Syndicat des Entrepreneurs du Bâtiment et Travaux Public), CNATP (Confédération Nationale des Artisans des Travaux Publics) et la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), examinent les propositions ouvrières, se concertent et envisagent de répondre jeudi dans la journée.Les chiffres du BTP en Martinique :
Le BTP en Martinique se sont environ, 900 entreprises, entre 6000 et 8000 salariés et un chiffre d’affaire autour de 1 milliard 200 millions d’euros.