Dans une vidéo postée le 10 juin sur les réseaux sociaux, une jeune Kalinago, étudiante en droit, demande le rétablissement d'internet sur le territoire des Amérindiens, interrompu depuis 2017 après le passage de l’Ouragan Maria. La vidéo a été critiquée par le ministre de l'Éducation.
La vidéo, postée sur Facebook le 10 juin dernier, dure 3 minutes. Sur un ton posé et mesuré, Whitney Melinard, étudiante en droit dans une école privée de Roseau (capitale de la Dominique), dénonce l’absence de Wi-Fi dans le territoire des Kalinagos.
Après le passage de l’Ouragan Maria en 2017, internet a été rétabli dans toutes les communes voisines du territoire.Aujourd’hui, les écoles sont fermées à cause de l’épidémie du COVID19. La ministre de l'Éducation demande aux élèves de suivre les cours via internet. Mais les étudiants du territoire des Kalinagos sont pénalisés. Ils doivent acheter des recharges ou des routers portatifs.
Les habitants du territoire ont salué le courage de la jeune femme. Craig Nesty, directeur de la commission nationale des Télécommunications, a avoué sur les ondes d’une radio, que les appels d’offres pour rétablir internet dans ce territoire revenaient trop cher pour un si petit marché, tout en comprenant la frustration des Kalinagos.
La ministre de l'Éducation, Octavia Alfred, a rejeté les propos de la jeune étudiante. Elle affirme que les points d’accès au Wi-Fi ont été créés autour des écoles primaires du territoire. "Les accusations de racisme sont déplacées venant d’une étudiante qui n'habite pas dans le territoire". Whitney Melinard a rétorqué qu’elle est née dans le territoire des Kalinagos où elle y a fait toute sa scolarité jusqu'à l'obtention de son brevet en 2018. Elle a eu beaucoup de mal à réviser à cause de l’absence de Wi-Fi Pour Whitney Melinard, les Kalinagos méritent un service à domicile comme tout le monde. Depuis sa création en 1903, le territoire des Kalinagos, de 15 kilomètres carrés, situé sur la côte atlantique de la Dominique a toujours été en retard de développement par rapport au reste de la Dominique.
Les faits successifs montrent que ces premiers peuples de la caraïbe sont considérés comme des habitants de seconde zone. La nouvelle génération de Kalinagos ne veut pas se laisser faire.
Après le passage de l’Ouragan Maria en 2017, internet a été rétabli dans toutes les communes voisines du territoire.Aujourd’hui, les écoles sont fermées à cause de l’épidémie du COVID19. La ministre de l'Éducation demande aux élèves de suivre les cours via internet. Mais les étudiants du territoire des Kalinagos sont pénalisés. Ils doivent acheter des recharges ou des routers portatifs.
Ça revient cher pour nos familles qui ont déjà des problèmes financiers. Dans d'autres communes les étudiants ont accès illimité à internet mais mes amis sont oubliés. Il s'agirait bien d'une sorte de racisme systémique et implicite, a déclaré Whitney Melinard dans sa vidéo.
"Les accusations de racisme sont déplacées"
Les habitants du territoire ont salué le courage de la jeune femme. Craig Nesty, directeur de la commission nationale des Télécommunications, a avoué sur les ondes d’une radio, que les appels d’offres pour rétablir internet dans ce territoire revenaient trop cher pour un si petit marché, tout en comprenant la frustration des Kalinagos.
La ministre de l'Éducation, Octavia Alfred, a rejeté les propos de la jeune étudiante. Elle affirme que les points d’accès au Wi-Fi ont été créés autour des écoles primaires du territoire. "Les accusations de racisme sont déplacées venant d’une étudiante qui n'habite pas dans le territoire". Whitney Melinard a rétorqué qu’elle est née dans le territoire des Kalinagos où elle y a fait toute sa scolarité jusqu'à l'obtention de son brevet en 2018. Elle a eu beaucoup de mal à réviser à cause de l’absence de Wi-Fi Pour Whitney Melinard, les Kalinagos méritent un service à domicile comme tout le monde. Depuis sa création en 1903, le territoire des Kalinagos, de 15 kilomètres carrés, situé sur la côte atlantique de la Dominique a toujours été en retard de développement par rapport au reste de la Dominique.
Les faits successifs montrent que ces premiers peuples de la caraïbe sont considérés comme des habitants de seconde zone. La nouvelle génération de Kalinagos ne veut pas se laisser faire.