Plusieurs élus de la ville de Trinité se sont rendus sur place pour organiser et participer à cette opération de sauvetage.
Nous restons vigilants, quant à un éventuel retour de ces mammifères. Un plan de surveillance sera bientôt opérationnel avec l’ensemble des partenaires de l’environnement de notre territoire.
En outre, des élus veillent en permanence dans la baie de Tartane, avec la contribution des marins-pêcheurs de la localité.
Attention aux virus des cétacés
Jean-Claude Nicolas, responsable du ROCEM (Réseau d’Observation des Cétacés Échoués à la Martinique), rappelle de son côté qu’il y a un risque sanitaire, le fait d’intervenir directement en manipulant ces animaux sans protection.
Il faut éviter de toucher à ces mammifères qui pèsent entre 400 et 800 kg, en essayant de les remettre à l’eau lorsque qu’ils se retrouvent sur une plage, car ils peuvent transmettre des virus aux hommes.
En plus, ils peuvent considérer une intervention comme étant une agression et se débattre, ce qui risque de blesser les personnes de bonne volonté à la manœuvre.
La plage de Tartane reste sous surveillance par la brigade municipale de l'environnement placée en alerte, d’autant qu’en 2014, le littoral de cette commune du nord atlantique avait déjà vécu le même phénomène (sur la plage de Cosmy et vers la presqu’île de la Caravelle), lors de l’échouage de 6 ou 7 autres mammifères de la même espèce (des globicéphales).
Les marins-pêcheurs les appellent des "marsouins". Le Réseau d’Observation des Cétacés Échoués à la Martinique (le ROCEM) rappelle que ces animaux sont des espèces protégées, d’où la nécessité d’alerter les spécialistes (0696 03 02 04) afin de procéder à la remise à l’eau, en appliquant un protocole précis.