Je suis encore là, parce que la population l’a voulu, me l’a presque imposé. Mais je ne ferai pas de vieux os, ni à l’Espace Sud, ni à la ville de Rivière-Salée (...).
Ma conception du management, c’est le travail en équipe et la co-construction.
L’ex député aura une enveloppe de 177 millions d’euros à gérer et à partager entre les 12 communes constituées en EPCI, au service de près de 120 000 habitants, sur un territoire de 409 km2.
L’eau : "problématique cruciale" pour la zone
Parmi les dossiers les plus urgents qui attendent André Lesueur, il y a le problème de l’eau potable dont la distribution est régulièrement perturbée depuis des années, une préoccupation majeure pour les habitants de la zone et priorité numéro 1 du nouvel exécutif.
J’ai déjà pris langue avec le "comité citoyen du sud", et j’ai rendez-vous avec mes collègues de la CACEM et de Cap Nord (…). Je pense qu’il faudra créer un groupe de travail, une commission, quelque chose de ce genre, pour tenter d’appréhender ensemble cette problématique qui est importante et cruciale (…).
"Les chemins du possible sont ouverts"
Il faut voir cela à l’échelle martiniquaise. On parle de l’autorité unique. Il faut voir cela ensemble car chacun dans son coin n’apportera rien du tout.
Il faut tout mettre sur la table et voir par quel bout on entame le problème, étant entendu qu’on n’aura pas les solutions pour tout régler à la fois. Mais les chemins du possible sont ouverts.
André Lesueur, pilier de la droite et "homme de dossiers"
Le nouveau président de l’Espace Sud n’a pas encore (a priori) tracé sur le papier ses perspectives pour la mandature qui débute. Mais il ne faut pas s’y tromper car il est "un homme de dossiers qui va à l’essentiel pour obtenir des résultats" dit-on dans son entourage.
(Re)voir l'entretien avec André Lesueur dans notre journal radio-filmé du lundi 20 juillet 2020, présenté par Pierre-Yves Honoré.