Le braqueur du Marin utilisait une arme factice, il est interpellé par les gendarmes

Difficile de distinguer une arme factice (à gauche) d'une véritable arme (à droite).
Un individu a utilisé ce mardi matin (14 décembre 2021) une arme factice. Il a commis en l’espace d’une heure quatre braquages au Marin. Après son interpellation, les gendarmes découvrent qu’iil utilisait une arme factice. L'homme a été mis en garde à vue.

Comment distinguer la copie de l’original ? Ne vous prêtez surtout pas à ce jeu-là, répond la gendarmerie. L’usage d’une arme factice pour proférer des menaces est condamnée comme s’il s’agissait d’une arme réelle.

Même mode opératoire

Un individu a braqué ce matin quatre personnes dans la ville du Marin. Dans différents ponts de la ville l’homme s’est manifesté.

D’abord, il braque une femme et lui a subtilisé 20 euros qu’elle venait de sortir d’un distributeur. Une deuxième personne subit le même mode opératoire non-loin du Carrefour Market. L’individu poursuit ses actions et commet un troisième braquage. Il tombe sur une victime bien décidée à ne pas se laisser faire. Elle racontera aux gendarmes qu’elle s’est battue avec le voleur.

Les gendarmes localisent l’individu, qui venait de dévaliser une quatrième personne.  Le braqueur est interpellé par le commandant de la brigade.

La façade de la gendarmerie du Marin

Le voleur est placé en garde et vue. Il est connu de la justice pour des vols à main armée. Les gendarmes découvrent qu’il utilisait une arme factice.

Les menaces avec une arme factice

L’usage d’une arme factice pour proférer des menaces est condamné comme l’usage d’une arme réelle. L'article 132-75 du Code pénal prévoit spécifiquement des dispositions pour les armes factices :

Est assimilé à une arme tout objet qui, présentant avec l’arme définie au premier alinéa une ressemblance de nature à créer une confusion, est utilisé pour menacer de tuer ou de blesser ou est destiné, par celui qui en est porteur, à menacer de tuer ou de blesser

Art 132-75 du code pénal

Il suffit donc que l’arme ait l’air suffisamment réelle pour la personne menacée, pour que les menaces avec cette arme factice constituent des menaces avec arme.