Les Martiniquais bravent l'interdiction et poursuivent leurs occupations avant les éventuelles pluies 

La plage de Gros Raisin à Sainte-Luce.
Malgré l'arrêt de toutes activités et l'interdiction de se déplacer, certains Martiniquais n'ont pas hésité à sortir de chez eux ce jeudi 13 septembre. Certains commerces sont ouverts dans les centres-ville de certaines communes ou encore des baigneurs sont à plage de Sainte-Luce par exemple. 
À Schoelcher, à Rivière-Pilote, Fort-de-France ou encore Case-Pilote, certains commerçants n'ont pas hésité à lever le rideau ce jeudi matin (13 septembre). Et ce malgré l'arrêt de toutes les activités dans les entreprises communiqué par la préfecture. Plusieurs boutiques de proximité au bourg de Rivière-Pilote ont accueilli leurs clients comme d'habitude. "Comme j'ai vu qu'il n'y a rien qui arrive, je me suis dit que je vais passer voir mon magasin s'il y a quelque chose. Et puis j'ai vu que les autres commerçants sont ouverts", raconte un commerçant. 

Peu de clients dans ce magasin, du coup il ne devrait pas rester ouvert très longtemps. Quelques mètres plus loin, une épicerie de proximité ouverte fait le plein. "On n’est pas loin, de notre fenêtre on voit que la boutique est ouverte donc on prend quelques petites choses", raconte un client.   

Certains profitent des plages


Malgré la vigilance jaune pour mer dangereuse à la côte, la plage de Gros Raisin à Sainte-Luce n'est pas déserte pour autant. Plusieurs personnes s'accordent même "un petit bain" mer. "La mer est calme. J'ai l'habitude de venir ici, ça ne change pas, il n'y a pas eu de cyclone. Je sais qu'on est en vigilance rouge, mais je prends quand même le risque, je profite pour prendre un bain. Ce n'est pas trop risqué, j'ai l'habitude venir ici", précise une femme. 

Micro-trottoir baigneurs

Un peu plus au nord, sur la plage du Carbet, des bruits de marteau se mêlent à celui des vagues. Le propriétaire d'un restaurant, Jacko, est en plein travail. Il répare son deck pour accueillir les clients le plus rapidement. "Je termine mon deck, j'avais déjà commencé, je poursuis. Même s’ils parlent de cyclone, je n'ai pas peur. Je suis habitué ici, je suis né ici, je sais quand la mer évolue. La mer n'est pas forte, si elle était différente je ne serais pas là", avoue-t-il. 
Jacko et ses amis travaillent sur le deck du restaurant malgré l'arrêt de toutes activités.
Des comportements formellement interdits par les autorités qui demandent de se mettre à l'abri et d'y rester à ce niveau de vigilance rouge déclenchée la veille par la préfecture.