Le tribunal de grande instance de Fort-de-France examine ce mardi (18 juin 2019), la demande de dissolution du Mouvement Indépendantiste Martiniquais. L'administrateur judiciaire constate qu'il est impossible d'organiser dans la sérénité une assemblée générale du mouvement.
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Cela fait maintenant plus d’un an que le Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM), est en proie à des dissensions internes, à des luttes intestines en lien avec la vie démocratique du parti.
Le MIM qui est une association, doit se plier à un certain nombre de règles et de rendez-vous, dont les assemblées générales, afin de suivre la situation financière et organiser les élections de renouvellement des instances dirigeantes.
Selon une partie des militants et membres dirigeants du MIM, cela n’a pas été fait depuis trop longtemps. Ce qui les a poussés à intenter une action en justice, sur fond de divorce entre Alfred Marie-Jeanne et Jean-Philippe Nilor.La justice décidait ensuite de nommer un administrateur, en l’occurrence Alain Miroite, mais celui-ci a eu le plus grand mal à organiser une assemblée générale. Au début de cette année 2019, l’assemblée générale fut reportée pour la 3e fois.
Les ultimes rebondissements, ont concerné le nombre de personnes autorisées à prendre part aux travaux de l'assemblée générale. Les deux parties n’étant pas d’accord sur la composition du collège électoral.Si le constat de l’administrateur judiciaire, quant à l’impossibilité de la tenue de cette assemblée générale, devait être confirmé par le tribunal de grande instance, la dissolution de l’association abritant le MIM, pourrait être prononcée.
Impossible d'organiser une assemblée générale dans la sérénité
Le MIM qui est une association, doit se plier à un certain nombre de règles et de rendez-vous, dont les assemblées générales, afin de suivre la situation financière et organiser les élections de renouvellement des instances dirigeantes.
Selon une partie des militants et membres dirigeants du MIM, cela n’a pas été fait depuis trop longtemps. Ce qui les a poussés à intenter une action en justice, sur fond de divorce entre Alfred Marie-Jeanne et Jean-Philippe Nilor.La justice décidait ensuite de nommer un administrateur, en l’occurrence Alain Miroite, mais celui-ci a eu le plus grand mal à organiser une assemblée générale. Au début de cette année 2019, l’assemblée générale fut reportée pour la 3e fois.
Les ultimes rebondissements, ont concerné le nombre de personnes autorisées à prendre part aux travaux de l'assemblée générale. Les deux parties n’étant pas d’accord sur la composition du collège électoral.Si le constat de l’administrateur judiciaire, quant à l’impossibilité de la tenue de cette assemblée générale, devait être confirmé par le tribunal de grande instance, la dissolution de l’association abritant le MIM, pourrait être prononcée.