Après la CGTM, une nouvelle organisation syndicale rejoint le mouvement contre la vie chère en Martinique : la Centrale Démocratique des Travailleurs Martiniquais. Ce samedi après-midi (28 septembre), les deux formations ont donné rendez-vous à la population pour un rassemblement à la Maison des syndicats à Fort-de-France. Durant ce moment d'échanges, les participants ont décidé des futures actions à mener.
Nous avons surtout dit une chose. C'est que si nous marchons séparément nous frappons ensemble. Aujourd'hui, nous avons simplement convenu que la collaboration était possible sur le terrain et que nous pousuivrions nos echanges pour être encore plus efficaces dans la lutte contre la vie chère. Mais, éventuellement aussi, pour l'augmentation des salaires qui est une revendication de la CGTM.
Gabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGTMinterrogé par Sangha Fagour et Marc-Francois Calmo
Participation du RPPRAC
Ils ont ensuite été rejoints par les membres du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens.
Le préfet s'est est allé pour un court moment malheureusement. Ça nous laisse une semaine vacante où nous sommes censés réfléchir sur le document qui a été proposé. Mais notre réflexion a été très rapide. Pour ne pas s'ennuyer, on va intensifier et multiplier les actions. Nous avons une palette de soutiens. On va faire en sorte qu'ils soient utiles dans ce combat puisqu'ils ont envie de montrer qu'ils portent leur pierre à l'édifice dans ce comabt contre la "pwofitasyon" et envers ces prix criminels.
Rodrigue Petitot, le président du RPPRACinterrogé par Sangha Fagour et Marc-Francois Calmo
Mobilisation dans un centre commercial à Fort-de-France
Après des prises de paroles, une soixantaine de manifestants s’est rendue dans un centre commercial du quartier Pointe-des-Nègres à Fort-de-France.
Drapeaux de leurs formations syndicales en main, ces derniers réclamaient la baisse des prix et la hausse des salaires. La grande surface a été bloquée. À leur arrivée, tous les rideaux ont été baissés. Les forces de l’ordre étaient sur place.