La Martinique souhaite voir inscrire la montagne Pelée au patrimoine mondial de l'Unesco, mais la première audition de la délégation martiniquaise, hier (mardi 11 octobre) à Paris, n'a pas séduit le comité d'écoute.
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Pour défendre la demande d'inscription de la montagne Pelée au patrimoine mondial de l'Uneso, la délégation martiniquaise mise sur la singularité du site. Un argument difficile à défendre auprès des membres du comité chargé de prendre la décision. "On a entendu à demi-mot des remarques du genre, des montagnes il y en a ailleurs", commente Marc Chaussidon, directeur de l'institut de physique du globe de Paris.
L'élu martiniquais prépare d'autres arguments pour la prochaine audition, prévue en avril 2017. "Nous n'avons pas fait ressortir les plans de préservation du bien. Nous devons prouver que nous sommes en mesure de le préserver".
L'enjeu est de taille, une inscription de la montagne Pelée au patrimoine de l'Unesco aurait des répercussions positives sur le tourisme local. L'Unesco rendra sa décision en février 2018.
La Martinique souhaite l'inscription de la montagne Pelée au patrimoine de l'Unesco
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Le résultat de cette première audition est plutôt mitigé de l'avis de la délégation de Martinique composée, notamment du préfet Fabrice Rigoulet-Roze et de Louis Boutrin, conseiller exécutif de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique).L'élu martiniquais prépare d'autres arguments pour la prochaine audition, prévue en avril 2017. "Nous n'avons pas fait ressortir les plans de préservation du bien. Nous devons prouver que nous sommes en mesure de le préserver".
L'enjeu est de taille, une inscription de la montagne Pelée au patrimoine de l'Unesco aurait des répercussions positives sur le tourisme local. L'Unesco rendra sa décision en février 2018.