Après une journée de mobilisation vendredi 2 mars, les prêchotains ont obtenu gain de cause auprès des élus de la CTM. Ils avaient organisé une opération escargot sur la route du Nord-Caraïbe entre le Prêcheur et l'hôtel de la CTM à Plateau-Roy avant d'être reçus.
Les habitants du Prêcheur n'en peuvent plus et se sentent abandonnés à leur sort, depuis janvier dernier et la succession de lahars.
Après quatre heures d'opération escargot, puis un sit-in devant la grille de l'hôtel de la CTM, une délégation a finalement été reçue par Daniel Marie-Sainte, le conseiller exécutif chargé des infrastructures.
Au bout de 3 heures de réunion, la délégation a obtenu gain de cause. "Nous avons des réponses sur tous les autres points sauf sur deux. L'application de la convention et la mise en place du comité de pilotage et le délai d'exécution du marché concernant l'extraction de la roche du lit du Prêcheur. On peut dire que nous sommes globalement satisfaits, mais on peut regretter que nous ayons eu besoin de cette mobilisation pour avoir ces réponses", constate Marcellin Nadeau, le maire du Prêcheur.
Mais pour la CTM il est clair que l’État qui a en charge les rivières, devra mettre la main à la poche, "les dotations de l'État ne sont pas encore arrivées, mais sont nettement en dessous des besoins. Néanmoins comme ce sont des Martiniquais qui sont exposés, la région avant nous avait signé pour faire l'entretien, donc nous allons continuer à assumer. Tous sont d'accord pour dire que c'est la nature, c'est une catastrophe naturelle et nous pensons sérieusement à dire que l'État doit classer cette zone en catastrophe naturelle", soutient Daniel Marie-Sainte.
(Re)voir le reportage d'Alain Livori et Olivier Nicolas-dit-Duclos.
Après quatre heures d'opération escargot, puis un sit-in devant la grille de l'hôtel de la CTM, une délégation a finalement été reçue par Daniel Marie-Sainte, le conseiller exécutif chargé des infrastructures.
La satisfaction
Au bout de 3 heures de réunion, la délégation a obtenu gain de cause. "Nous avons des réponses sur tous les autres points sauf sur deux. L'application de la convention et la mise en place du comité de pilotage et le délai d'exécution du marché concernant l'extraction de la roche du lit du Prêcheur. On peut dire que nous sommes globalement satisfaits, mais on peut regretter que nous ayons eu besoin de cette mobilisation pour avoir ces réponses", constate Marcellin Nadeau, le maire du Prêcheur.
Mais pour la CTM il est clair que l’État qui a en charge les rivières, devra mettre la main à la poche, "les dotations de l'État ne sont pas encore arrivées, mais sont nettement en dessous des besoins. Néanmoins comme ce sont des Martiniquais qui sont exposés, la région avant nous avait signé pour faire l'entretien, donc nous allons continuer à assumer. Tous sont d'accord pour dire que c'est la nature, c'est une catastrophe naturelle et nous pensons sérieusement à dire que l'État doit classer cette zone en catastrophe naturelle", soutient Daniel Marie-Sainte.
(Re)voir le reportage d'Alain Livori et Olivier Nicolas-dit-Duclos.