Municipales : quelques règles non écrites bonnes à savoir

Les maires remettront leur écharpe en jeu les 15 et 22 mars 2020. (Photo d'illustration).
Les prochaines élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2020. Premier tour d’horizon politique de nos 34 communes, avec le rappel de quelques règles non écrites.
Le 16 mars 2020, dans six mois jour pour jour, nous serons au lendemain du premier tour de scrutin des élections municipales. Nous connaîtrons alors les heureux vainqueurs, du moins dans les communes où l’élection sera acquise.

Ce sera le cas là où il n’y aura que deux listes en compétition. La liste ayant obtenu la majorité absolue (la moitié des voix plus une) sera déclarée élue. Une règle mathématique. Par conséquent, un second tour y sera inutile.

Il reste à savoir dans quelles communes ce scénario sera joué. Nul ne connaît, à ce jour, le nombre définitif de candidats. Lors des élections précédentes, en 2014, il n’aura fallu qu’un seul tour de scrutin dans 25 de nos 34 communes. Ce qui signale, par ailleurs, une forte participation des électeurs.


Qui gagnera, qui perdra ?


Autre question intéressante : combien de maires sortants seront réélus et combien seront battus ? Seuls les électeurs ont la réponse, avec leur bulletin de vote. Le pronostic est compliqué. Plusieurs édiles n’ont pas encore annoncé leur décision. A ce jour, ils ne sont que trois à ne pas briguer leur succession. Les 31 autres ont le temps.

Une règle non écrite veut que l’élu en responsabilité laisse ses adversaires se dévoiler avant lui. Attendons donc. Une autre règle non dite postule que le maire candidat soit réélu. Sur nos 34 maires, 13 effectuent leur premier mandat et 8 en sont à leur second. Le risque pour un maire candidat d’être battu est faible. C’est la démission ou le décès qui met fin à son engagement.

Ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui espèrent être reconduits le seront automatiquement. L’incertitude de l’élection n’est pas un vain mot. Telle est la rançon de la démocratie.