Conflit du Parc naturel, panne du TCSP, naissance difficile de la CTM : autant de blocages politiques suscitant la colère des uns ou les moqueries des autres, ici ou là. Il en va de la crédibilité de nos élus.
Absence de dialogue, manque de concertation, nécessaire unité, consensus : ces expressions font florès depuis quelques semaines au sujet des pratiques de nos élus politiques. Des mots reflétant l’incompréhension, le ras-le-bol et l’impatience des citoyens face à l’impossibilité pour nos dirigeants de se parler franchement et clairement pour débloquer des situations bloquées.
Il y a un peu de naïveté derrière ces incantations. Les adversaires d’hier peuvent aussi être des adversaires de tous les jours. Il y a un peu d’ignorance aussi, quant aux mœurs de nos dirigeants dont certains ne peuvent pas supporter la vue de tel autre. Fort heureusement, la plupart de nos élus savent travailler ensemble, au-delà de leurs désaccords. Il reste que ces appels à la concorde pour relancer un pays en panne sont légitimes. Le peuple en a assez de ces bisbilles où se mêlent règlements de comptes politiciens, querelles de chapelles ou inimitiés personnelles. Trois exemples éloquents provoquent tantôt l’exaspération, tantôt la risée des uns et des autres.
Tout d’abord, l’interminable conflit ouvert au Parc naturel, sur fond de licenciement contesté de son directeur général. Où est passé le droit dans cette affaire ? Ensuite, l’incompréhensible avortement du TCSP. Un imbroglio qui va finir en chanson de Carnaval. Enfin, le maelström de la CTM, qui ne trouve pas son équilibre au bout de deux ans d’existence. Et ce, autant à cause des lacunes de la loi l’ayant institué que par le génie déployé par ses acteurs à épaissir le dialogue de sourds.
Faut-il mettre ces polémiques insolubles sur le compte de mœurs politiques archaïques ? L’abstention faramineuse observée lors des dernières élections territoriales et législatives sonne le signal de l’agrandissement du fossé séparant notre élite politique du peuple dont elle est l’émanation. La Martinique est-elle condamnée à ressasser cette incapacité de nos élus à surmonter leurs divergences, bien minces, au fond ? Comme le disait le poète guadeloupéen Sonny Rupaire, pestant contre le nombrilisme : « jik a ki tan nou ké makayé migan lasa ? ».
Il y a un peu de naïveté derrière ces incantations. Les adversaires d’hier peuvent aussi être des adversaires de tous les jours. Il y a un peu d’ignorance aussi, quant aux mœurs de nos dirigeants dont certains ne peuvent pas supporter la vue de tel autre. Fort heureusement, la plupart de nos élus savent travailler ensemble, au-delà de leurs désaccords. Il reste que ces appels à la concorde pour relancer un pays en panne sont légitimes. Le peuple en a assez de ces bisbilles où se mêlent règlements de comptes politiciens, querelles de chapelles ou inimitiés personnelles. Trois exemples éloquents provoquent tantôt l’exaspération, tantôt la risée des uns et des autres.
Tout d’abord, l’interminable conflit ouvert au Parc naturel, sur fond de licenciement contesté de son directeur général. Où est passé le droit dans cette affaire ? Ensuite, l’incompréhensible avortement du TCSP. Un imbroglio qui va finir en chanson de Carnaval. Enfin, le maelström de la CTM, qui ne trouve pas son équilibre au bout de deux ans d’existence. Et ce, autant à cause des lacunes de la loi l’ayant institué que par le génie déployé par ses acteurs à épaissir le dialogue de sourds.
Faut-il mettre ces polémiques insolubles sur le compte de mœurs politiques archaïques ? L’abstention faramineuse observée lors des dernières élections territoriales et législatives sonne le signal de l’agrandissement du fossé séparant notre élite politique du peuple dont elle est l’émanation. La Martinique est-elle condamnée à ressasser cette incapacité de nos élus à surmonter leurs divergences, bien minces, au fond ? Comme le disait le poète guadeloupéen Sonny Rupaire, pestant contre le nombrilisme : « jik a ki tan nou ké makayé migan lasa ? ».