Claude Lise, le président de l'Assemblée de la CTM, sévèrement mis en cause par Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif, exprime à son tour, une exaspération. Deux ans après la victoire de la majorité, la crise est si profonde que les orientations budgétaires ne sont pas examinées.
Claude Lise, le président de l'Assemblée de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), est intervenu ce mardi matin dans l'émission, "Saw ka di", au lendemain des sévères accusations proférées par le président du conseil exécutif : Alfred Marie-Jeanne. "Je m'inscris en faux contre ces propos de natures diffamatoires".
Le chef indépendantiste parle de complot entre les députés Bruno-Nestor Azerot, Jean-Philippe Nilor et le président de l'Assemblée Claude Lise pour le faire condamner dans l’affaire Green-Parrot.
Claude Lise dit ne pas comprendre l'objet d'une telle mise en cause de son partenaire avec lequel, il a gagné les élections territoriales, le 13 décembre 2015 en compagnie d'une partie de la droite.
"Que s'est-il passé entre le milieu de la semaine dernière et dimanche pour être attaqué de la sorte" ? se demande le président de l'Assemblée. Cet épisode est le énième d'une relation qui n'est pas toujours sereine entre les deux hommes. "Cela nous arrive d'avoir de très fortes divergences", dit Claude Lise qui n'avait jamais été mis en cause publiquement avec autant de virulence. "Au lieu de chercher des complots, il ferait mieux de s'occuper du budget de l'année prochaine. Nous allons finir l'année sans avoir voté les orientations budgétaires de la CTM, on n'a jamais vu ça !", lâche Claude Lise qui sort de sa réserve.
Le président de l'Assemblée énumère les dysfonctionnements de la collectivité. "J'ai un embryon de cabinet avec peu de collaborateurs. Les procédures sont d'une lenteur incroyable. Les décisions ne sont pas le résultat d'échanges mais de décisions du président du conseil exécutif (...) C'est sa conception du pouvoir absolu".
Aux difficultés économiques et sociales, à la gestion chaotique de la CTM, s'ajoute maintenant une crise politique. La majorité de l'Assemblée prépare la victoire du 13 décembre 2015 dans une drôle d'ambiance. Claude Lise ne va pas démissionner pour l'instant..."Si cela devait être le cas, il nous annonce qu'il restera sur les bancs de l'Assemblée, "pour retrouver ma liberté de parole", nous dit-il.
Le chef indépendantiste parle de complot entre les députés Bruno-Nestor Azerot, Jean-Philippe Nilor et le président de l'Assemblée Claude Lise pour le faire condamner dans l’affaire Green-Parrot.
Claude Lise reste président mais jusqu'à quand ?
Claude Lise dit ne pas comprendre l'objet d'une telle mise en cause de son partenaire avec lequel, il a gagné les élections territoriales, le 13 décembre 2015 en compagnie d'une partie de la droite.
"Que s'est-il passé entre le milieu de la semaine dernière et dimanche pour être attaqué de la sorte" ? se demande le président de l'Assemblée. Cet épisode est le énième d'une relation qui n'est pas toujours sereine entre les deux hommes. "Cela nous arrive d'avoir de très fortes divergences", dit Claude Lise qui n'avait jamais été mis en cause publiquement avec autant de virulence. "Au lieu de chercher des complots, il ferait mieux de s'occuper du budget de l'année prochaine. Nous allons finir l'année sans avoir voté les orientations budgétaires de la CTM, on n'a jamais vu ça !", lâche Claude Lise qui sort de sa réserve.
Le président de l'Assemblée énumère les dysfonctionnements de la collectivité. "J'ai un embryon de cabinet avec peu de collaborateurs. Les procédures sont d'une lenteur incroyable. Les décisions ne sont pas le résultat d'échanges mais de décisions du président du conseil exécutif (...) C'est sa conception du pouvoir absolu".
Aux difficultés économiques et sociales, à la gestion chaotique de la CTM, s'ajoute maintenant une crise politique. La majorité de l'Assemblée prépare la victoire du 13 décembre 2015 dans une drôle d'ambiance. Claude Lise ne va pas démissionner pour l'instant..."Si cela devait être le cas, il nous annonce qu'il restera sur les bancs de l'Assemblée, "pour retrouver ma liberté de parole", nous dit-il.