Le monde de l’éducation est à nouveau en ébullition avec l’annonce de la fermeture de classes à la rentrée prochaine. La mésentente est totale entre le rectorat et les communautés éducatives, sur un fond de baisse continue des effectifs d’élèves.
Suppressions de classes au collège et au lycée, enseignants saturés, parents d’élèves perplexes voire dépassés, échec scolaire récurrent. Le tableau du système éducatif est tout sauf rassurant. La crise d’aujourd’hui, une de plus, se cristallise sur la baisse continue des effectifs d’élèves en raison de la dénatalité nous affectant.
En 40 ans, de 1977 à aujourd’hui, la population scolaire est passée de 110 000 élèves à 76 000, soit une baisse de 34 à 20% de la population totale. Les établissements scolaires se dépeuplent à vue d’œil. On ne compte plus les fermetures de classes en primaire, en collège et en lycée. Le nombre d’élèves diminuant, les effectifs d’enseignants diminuent aussi, selon la logique comptable du ministère de l’Éducation. Une sacro-sainte règle instaure un nombre d’élèves par professeur, dans toute la France. Et ce, quelles que soient les performances du système éducatif dans une académie.
Or, dans tout l’outre-mer, chacun sait depuis longtemps que l’école ne forme pas comme elle le devrait des citoyens insérés, socialement et économiquement. Le niveau de formation scolaire est directement lié à la capacité d’avoir un emploi. Et notre école pêche sur ce plan-là.
Autre signe de l’échec scolaire, l’inadaptation des programmes à l’environnement culturel et à la psychologie des peuples des territoires périphériques. Un constat ancien régulièrement dressé tant par les enseignants les plus conscients que par de nombreux analystes.
Le système éducatif est en grande difficulté. Lui soustraire des moyens lui fait atteindre un seuil critique. Les professeurs et les parents les plus concernés réclament sa réorganisation. Objectif : permettre aux enseignants de mieux s’occuper des élèves. L’administration ne l’entend pas de cette oreille. Le dialogue de sourds a de beaux jours devant lui. Au détriment de notre jeunesse, hélas !
En 40 ans, de 1977 à aujourd’hui, la population scolaire est passée de 110 000 élèves à 76 000, soit une baisse de 34 à 20% de la population totale. Les établissements scolaires se dépeuplent à vue d’œil. On ne compte plus les fermetures de classes en primaire, en collège et en lycée. Le nombre d’élèves diminuant, les effectifs d’enseignants diminuent aussi, selon la logique comptable du ministère de l’Éducation. Une sacro-sainte règle instaure un nombre d’élèves par professeur, dans toute la France. Et ce, quelles que soient les performances du système éducatif dans une académie.
Or, dans tout l’outre-mer, chacun sait depuis longtemps que l’école ne forme pas comme elle le devrait des citoyens insérés, socialement et économiquement. Le niveau de formation scolaire est directement lié à la capacité d’avoir un emploi. Et notre école pêche sur ce plan-là.
Autre signe de l’échec scolaire, l’inadaptation des programmes à l’environnement culturel et à la psychologie des peuples des territoires périphériques. Un constat ancien régulièrement dressé tant par les enseignants les plus conscients que par de nombreux analystes.
Le système éducatif est en grande difficulté. Lui soustraire des moyens lui fait atteindre un seuil critique. Les professeurs et les parents les plus concernés réclament sa réorganisation. Objectif : permettre aux enseignants de mieux s’occuper des élèves. L’administration ne l’entend pas de cette oreille. Le dialogue de sourds a de beaux jours devant lui. Au détriment de notre jeunesse, hélas !