L’Établissement Public Départemental de Santé Mentale de la Martinique - Centre Hospitalier Maurice Despinoy (ex CH de Colson) - bénéficiera d’une subvention de 100 000 € pour la poursuite de la rénovation des bâtiments.
100 000 € également pour l'UFM (l’Union des Femmes de Martinique) afin d'accompagner son programme d’actions 2019, ou encore ces 9 000 € attribués à l’organisation de la conférence annuelle 2019 de l’Observatoire de la Protection de l’Enfance de Martinique.
Prévisions budgétaires pour 2020 : plus d’1,96 milliards d’euros#PlénièreCTM
— CTM (@CTM_Martinique) November 26, 2019
L’Etablissement Public Départemental de Santé Mentale de la Martinique (EPDSM Martinique) - Centre Hospitalier Maurice Despinoy (Ex CH Colson) bénéficiera d’une subvention 100 000€ pour la poursuite de la rénovation des bâtiments. pic.twitter.com/9LP14R3QLn
La veille (lundi 25 novembre), les présidents(es) des commissions ont donné leur avis et formulé des recommandations sur les orientations budgétaires pour l’année 2020.
(Alfred Marie-Jeanne, président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique).Rigueur et créativité s’imposent pour la prise en compte simultanée de tous les défis qui se présentent à nous, en cohérence et en complémentarité avec les autres acteurs du territoire (…) Il nous faut comprendre que la Loi de finance pour 2020, toujours en discussion au niveau du Parlement ne répond pas à nos attentes (…)
Selon nos premières estimations, qui restent à parfaire d’ici le vote du budget primitif 2020, nous prévoyons pour le budget principal 910. 057. 909 € de recettes de fonctionnement, 186. 388. 109 € de recettes d’investissement (dont un prévisionnel de 70 M€ d’emprunt), soit au total à peu près 1. 096. 446. 018 € en crédits de paiement (…)
Nous devons faire face aux dernières dettes laissées à notre charge, payer notre personnel, aider nos étudiants, soutenir les plus nécessiteux au travers de l’aide sociale, développer notre économie, améliorer nos transports, poursuivre les projets structurants, défendre notre culture, soutenir le sport et faire face aux aléas divers auxquels nous sommes soumis.
Réactions d'élus aux blocages des magasins du GBH
En marge des débats prévus à l’ordre du jour, plusieurs élus ont réagi sur les blocages que subissent les magasins du Groupe Bernard Hayot (GBH).
Le dernier épisode en date, s’est déroulé au centre commercial Océanis du Robert, où des altercations ont eu lieu entre militants activistes et les forces de gendarmerie présentent sur place, afin de protéger le site.
Pour Yan Monplaisir, cette situation est inacceptable. Il dénonce les violences observées lors de ce rassemblement.
Yan Monplaisir, vice-président de l'assemblée de Martinique, au micro d'Alain Livori
Sandrine Saint Aimée (de la majorité) estime quant à elle, que la réponse de l’État face aux revendications des manifestants, n’est pas la bonne.
Sandrine Saint-Aimée, conseillère territoriale de la majorité, avec Alain Livori
"Blocages illégaux" pour le préfet de la Martinique
La liberté de manifestation constitue une garantie constitutionnelle essentielle. Elle a pour corollaire de se conformer à la législation en vigueur et de respecter les autres citoyens, notamment leur liberté d’aller et venir.
Les blocages et les boycotts par la force ne sont donc pas admissibles. Ces formes d’actions par la "contrainte ou violence" portent préjudices aux Martiniquais, qu’ils soient clients ou employés. Rien ne peut justifier l’utilisation "de la force ou de l’intimidation".
(Frank Robine, le représentant de l’État en Martinique).
En dépit de ces rappels, d’autres manifestations pourraient se tenir les week-ends à venir, aux portes des hypermarchés du Groupe Bernard Hayot, comme l’ont promis plusieurs manifestants ces derniers jours.