Les petits planteurs de canne aux abois, demandent à l'État de payer les aides promises

Les planteurs de canne dans la cour de la sous-préfecture de Trinité (mardi 19 mars 2019).
Les planteurs de canne n'ont pas l'argent nécessaire pour faire face à leurs besoins auprès des banques et des organismes sociaux à cause des retards de paiement des aides de l'État.
Las d’attendre les aides de l’État, les planteurs sont venus chercher des réponses concrètes mardi (19 mars 2019), à la sous-préfecture de Trinité. À leur demande, ces petits planteurs du Galion à Trinité, ont été reçus à la sous-préfecture. Pour les défendre, les syndicats de planteurs étaient accompagnés par la sénatrice Catherine Conconne.
Les petits planteurs sont soumis à de nouvelles procédures appelées MAEC, des mesures agro-environnementales et climatiques, synonyme d’agriculture propre mais aussi de contraintes budgétaires.

En sa qualité de sénatrice, Catherine Conconne qui connaît bien le dossier de la canne lorsqu'elle était première vice-présidente de l'ex Conseil Régional, compte demander une aide exceptionnelle au gouvernement. "Si le plan canne avait été maintenu en l'état, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'est une filière sujette à des aléas notamment climatiques et si on ne suit pas les choses régulièrement comme le lait sur le feu tout s'écroule", argumente Catherine Conconne.

Les dossiers des petits planteurs du Galion ont été traités par les services de l’État pour l’année 2016. Ils seront payés le 29 mars prochain, assurent ses représentants. Le paiement des années 2017 et 2018 restent en suspens sans compter d’autres problèmes comme l’aide à la balance, source de tracas chaque année.