Le préfet de Martinique a présidé mercredi matin (9 mai) une cérémonie à la mémoire des policiers morts en service pour la patrie. Elle a eu lieu au commissariat de Fort-de-France.
Si l'île ne dénombre pas de mort, le nombre de policiers blessés ne cesse d'augmenter.
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Des gerbes en mémoire des policiers mort pour la France, la cérémonie est empreinte d’émotion. En Martinique, les autorités ne dénombrent aucun policier mort dans l'exercice de ses fonctions cette année. Mais le nombre de blessés ne cesse de progresser.
Ils étaient 66 en 2017 et déjà 35 depuis le début de l’année 2018. "C'est un chiffre qui nous place très très haut dans les chiffres nationaux. Non pas que la délinquance soit importante en Martinique puisqu'elle est dans la moyenne nationale. En revanche, elle a tendance à être plus violente", affirme le préfet.
Les policiers ont souvent pointé du doigt le manque de moyens, humain et matériel pour lutter contre la délinquance. Selon le préfet, les choses ont évolué avec la construction du nouvel hôtel de police, la remise à niveau des véhicules, et l’apport de nouvelles technologies. Cependant, ce dernier avoue que "ces efforts doivent se poursuivent".
Les syndicats sont conscients des améliorations réalisées par leur hiérarchie, mais selon eux, cela n’est pas suffisant. "Nous sommes toujours sur un effectif de 540 policiers. Il y a plus d'une centaine en maintien et prolongation d'activité donc ça n'augure pas de bonnes choses pour l'avenir", affirme Thierry Beaucelin, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale.
"Effectivement nous avons eu des matériels qui sont arrivés, nous avons eu quelques effectifs supplémentaires. Mais le supplément qu'on a eu ne permet pas de juguler la perte des effectifs précédents", ajoute Claude Coppel, secrétaire régional Unité SGP Police.
Au cours de cette cérémonie, plusieurs policiers ont également été décorés pour leur bravoure, leur mérite et leur implication dans leur mission.
Ils étaient 66 en 2017 et déjà 35 depuis le début de l’année 2018. "C'est un chiffre qui nous place très très haut dans les chiffres nationaux. Non pas que la délinquance soit importante en Martinique puisqu'elle est dans la moyenne nationale. En revanche, elle a tendance à être plus violente", affirme le préfet.
Plus de moyens
Les policiers ont souvent pointé du doigt le manque de moyens, humain et matériel pour lutter contre la délinquance. Selon le préfet, les choses ont évolué avec la construction du nouvel hôtel de police, la remise à niveau des véhicules, et l’apport de nouvelles technologies. Cependant, ce dernier avoue que "ces efforts doivent se poursuivent".
Les syndicats sont conscients des améliorations réalisées par leur hiérarchie, mais selon eux, cela n’est pas suffisant. "Nous sommes toujours sur un effectif de 540 policiers. Il y a plus d'une centaine en maintien et prolongation d'activité donc ça n'augure pas de bonnes choses pour l'avenir", affirme Thierry Beaucelin, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale.
"Effectivement nous avons eu des matériels qui sont arrivés, nous avons eu quelques effectifs supplémentaires. Mais le supplément qu'on a eu ne permet pas de juguler la perte des effectifs précédents", ajoute Claude Coppel, secrétaire régional Unité SGP Police.
Au cours de cette cérémonie, plusieurs policiers ont également été décorés pour leur bravoure, leur mérite et leur implication dans leur mission.