Pour Marthe Dijon, la fabrication de la "tablèt koko" traditionnelle est tout un art

Dans son enfance Marthe voyait sa tante confectionner gâteaux, douceurs et liqueurs, mais c’est bien plus tard quand elle s’est retrouvée maman qu’elle a commencé à mettre la main à la pâte pour offrir des bons goûter et dessert à sa famille avant de les proposer à d’autres.

Marthe Dijon nous a reçus chez elle sur les hauteurs du quartier Charmeuse. Au menu de jour il y a la confection de "tablèt koko" traditionnelles. Tout débute dans son jardin où elle commence par fendre en deux plusieurs noix de coco avant de récupérer la précieuse pulpe qui servira à confectionner les bonbons pays. 

Elle nous emmène ensuite sur sa terrasse après avoir lavé la pulpe c’est là qu’elle râpe le tout à la main car pour elle pas question d’utiliser de robot, le rendu n’est pas le même et cela change tout.

Marthe nous conduit alors dans sa cuisine, dans un faitout elle mélange noix de coco, sucre, cannelle, zeste de citron, muscade, eau et met le tout à mijoter à feu doux pendant environ 1h30.

Une fois le coco cuit, l’eau évaporée, le sucre et le coco prennent une couleur dorée à souhait, il faut alors remuer régulièrement pour éviter que cela ne brûle.

Elle sait quand il faut arrêter la cuisson en fonction de la consistance. Et à partir de cet instant,  il faut aller très vite. Sur un marbre préalablement huilé, elle façonne ses "tablèt" et les laisse sécher à l’air libre.

Une fois refroidie vient le moment tant attendu de la dégustation, c’est l’explosion en bouche. Le coco est cuit à la perfection et parfumé à souhait.