La préfecture propose sa médiation alors que la CSTM fait monter la pression

Les dirigeants de la CSTM devant les accès de la raffinerie de la Sara (lundi 25 mars 2019).
Le préfet propose les services de l'État pour régler le conflit entre les chauffeurs de la CSTM et la direction de la Sotravom alors que la pression syndicale semble de plus en plus forte.
Que va faire la CSTM ce mardi matin (26 mars 2019) ? Dans la journée d'hier (lundi 25 mars), les bus sur le réseau des villes du centre, les BHNS du TCSP et les navettes maritimes n'étaient pas opérationnels. Le syndicat de Bertrand Cambusy est au coeur de toutes les attentions après avoir démontré sa capacité également à mobiliser ses forces près de la raffinerie du Lamentin.

Malgré la présence policière, le ravitaillement en carburant des camions ne s'est pas effectué. "Il ne faut pas gêner la grève des autres", commente Félix Merine, patron émérite de yoles et chef d'entreprise dans le secteur du carburant. 


Exaspération syndicale


Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la CSTM est en colère à cause de la présence policière près de la Sara (la raffinerie du Lamentin). "À la Sara il y a un harcèlement à outrance contre nos représentants. Nous avons des délégués qui sont harcelés quotidiennement dont une qui se retrouve en arrêt maladie à cause de ces faits là. Pour toutes réponses, le préfet donne des ordres aux forces de répression pour réprimer les travailleurs qui sont ici", dénonce Bertrand Cambusy.

Le préfet propose les services de l'État


Lundi en début de soirée c'est par voie de communiqué de presse que Franck Robine, le préfet de Martinique a indiqué que "l'association des médiateurs et les services de l’État se tiennent à la disposition de la Sotravom et des syndicats afin de négocier dans la confiance et dans la
sérénité. Toutes les conditions sont réunies pour un dialogue véritable"
, insiste Franck Robine.

Cette journée pourrait être importante...pour la médiation ou l'escalade ?