Pour son premier récital de l'année, Annick Ozier-Lafontaine propose un film-concert à Fort-de-France

La pianiste martiniquaise, spécialiste de musiques instrumentales, Annick Ozier-Lafontaine.
La pianiste martiniquaise spécialiste de musiques instrumentales, donne son premier récital de l’année, au théâtre municipal Aimé Césaire mercredi 25 janvier 2023, à 18h et à 20h. Annick Ozier-Lafontaine innove en proposant en première partie, "un voyage au cœur de notre île, illustré par de nouvelles compositions", à travers un film documentaire. Les deux autres séquences du concert sont consacrées à des tonalités latines, orientales, caribéennes et spirituelles.

Il y a 35 ans, Annick Ozier-Lafontaine débutait sa carrière sur les planches du théâtre municipal de Fort-de-France. C’est sur cette scène qu’elle a décidé d’amorcer l’année 2023, en proposant à son auditoire féru de musiques instrumentales, un concert en trois séquences.

Acte 1 : "un voyage au cœur de notre île, illustré par de nouvelles compositions", à travers le film documentaire signé Gérard Ignam.

Acte 2 : un autre voyage en musique avec des tonalités latines, orientales, et caribéennes.

Acte 3 : "un moment d'émotion et de louanges, avec des titres inédits, car c'est en Dieu et dans son œuvre que je puise mon inspiration liée à la nature".

Musique instrumentale et classique : pas simple en Martinique

La musique instrumentale et classique sont deux registres qui peinent à trouver leur public en Martinique. C’est pour cela que la pianiste est obligée de se produire souvent à l’extérieur, par exemple en Allemagne où elle a vécu durant 6 ans.

En 35 ans de carrière, il y a eu des hauts et des bas, mais je veux retenir le positif. Ce n’est pas facile en effet, en vivant en Martinique de trouver par exemple un agent artistique, même dans l’hexagone, donc j’ai souvent fait le va et vient pour des concerts dans le reste de l’Europe (…). Et puis j’ai notamment vécu à Munich durant 6 ans.

Annick

"On ne peut pas tout avoir"

Et un jour, j’ai fait le choix de revenir vivre dans mon île, car j’y trouve mon inspiration et une certaine sérénité, même si ce n’est pas simple pour mon art. Mais c’est en Martinique qu’est installée ma famille, il y a le soleil, les beaux paysages, la mer…On ne peut pas tout avoir dans la vie, elle est faite de choix. Maintenant que tous mes enfants sont adultes et volent de leur propres ailes, j’ai décidé de penser à moi, donc je vais me consacrer encore davantage à ma musique et j’ai l’intention de vivre une partie du temps dans l’hexagone (…). D’ailleurs, j’ai déjà de nouvelles dates prévues sur le continent.

Annick Ozier-Lafontaine

La pianiste martiniquaise Annick Ozier-Lafontaine, décontractée, en train de répéter son répertoire de musique instrumentale.

En attendant de repartir pour de nouvelles aventures scéniques, Annick qui a été la marraine du dernier téléthon martiniquais au profit des maladies rares, poursuit également la promotion de son dernier album paru en juin 2021.

"Emergence", a été le plus différent de toute ma carrière et jouer avec un orchestre symphonique au grand théâtre de Mulhouse a été pour moi une révélation (…). J’espère pouvoir renouveler cette magnifique aventure. Dieu fera, car j’ai décidé que 2023 sera mon année.

Annick

♦ Ce mercredi 25 janvier 2023, Annick Ozier-Lafontaine se produit à 18h, puis à 20h au théâtre municipal Aimé Césaire de Fort-de-France.

Des projets plein la tête en 2023

Puis, à partir de mars prochain, la pianiste doit se produire à Paris et en Guyane le 14 avril, mais d’autres dates "restent à confirmer". Elle prévoit également des masters-class au conservatoire de Versailles, ainsi que la signature d’"un beau contrat" avec un agent artistique basé à Marseille.

Je tiens aussi à continuer mes concerts à la fondation de l’hôpital de Cognac JAY à Paris, car pour moi qui suis chrétienne, c’est important de jouer bénévolement pour les malades. Je m’engagerai aussi à jouer dans les maisons de retraite, partout où ma musique pourra faire du bien.

Annick Ozier-Lafontaine