Reconstruction de l'hôpital de Trinité : les élus promettent de s'engager davantage

Parlementaires, président de l'Assemblée de Martinique, présidents d'établissement publics de coopération intercommunale (EPCI) et maires lors d'une réunion avec l'UGTM à propos de l'hôpital de Trinité.
Le syndicat UGTM qui mène la lutte pour la reconstruction de l'hôpital de Trinité, a réussi à mobiliser les parlementaires et les principaux acteurs de la politique locale pour la reconstruction tant espérée de l'établissement.
Réunir en un même lieu les principales figures politiques martiniquaises, les 4 députés, les 2 sénateurs, le président de l'Assemblée, le président de Cap nord (communauté des communes), le maire de Trinité, et quelques uns de ses collègues, c'est la prouesse de l'UGTM (Union Générale des Travailleurs Martiniquais), vendredi 27 novembre 2020 à la maison de la Culture de Trinité.

Tous se rassemblent afin de définir les "modalités d’intervention commune pour la reconstruction de l’hôpital de Trinité", précise l'UGTM.
 
Le syndicat UGTM fer de lance dans la revendication d'un nouvel hôpital à Tinité.
Depuis près de 20 ans, cette organisation syndicale fait de la reconstruction de l'hôpital de Trinité, son combat contre "la maltraitance institutionnelle" dans le nord de la Martinique, selon les propos de Serge Aribo, secrétaire général de l'UGTM.

Les élus ont promis de travailler ensemble pour cet établissement et les syndicalistes espèrent que cette unité se traduira par une nouvelle impulsion pour cette ambition.

(Re)voir le reportage de Franck Zozor et Marc-François Calmo.
Syndicalistes et élus se penchent sur la reconstruction de l'hôpital de Trinité. ©Martinique la 1ère
L'UGTM réclame de la méthode pour faire aboutir ce dossier pour lequel il n'y a pas (pour l'instant) un euro sur la table, rappelle le député Serge Letchimy.

"Nous allons définir ensemble la méthode pour qu'ensemble nous puissions exiger cette reconstruction du gouvernement et que nous soyons reçus par Olivier Véran, qui est en charge de la santé des Français dont nous faisons partie" souligne la députée Manuéla Kéclard-Mondésir.