Cette idée est encouragée par le Martiniquais Louis-Georges Tin, le président d’honneur du CRAN, (Conseil Représentatif des Associations Noires de France). Ce dernier rappelle toutefois, que "s’il y avait des africains engagés, n’oublions pas les résistants antillo-guyanais".Je lance un appel aux maires de France pour qu'ils fassent vivre par les noms de nos rues, de nos monuments, la mémoire de ces gens qui rendent fière toute l'Afrique et disent de la France ce qu'elle est profondément : un engagement, un attachement à la liberté et à la grandeur, un esprit de résistance qui unit dans le courage »(…)
Ces combattants africains, pendant nombre de décennies, n'ont pas eu la gloire et l'estime que leur bravoure justifiait. La France a une part d'Afrique en elle.
Louis-Georges Tin, président d'honneur du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France)
"On ne peut pas avoir la maison du peuple, où c’est marqué liberté, égalité, fraternité, avec en dessous la statue de Colbert "
Louis-Georges Tin veut aller plus loin, en demandant le retrait devant l’assemblée nationale, de la statut de Colbert (auteur du Code noir*), et que des rues et des édifices publics portant ce nom, soient rebaptisés.
Louis-Georges Tin (président d'honneur du CRAN)
* En 1685, le Code noir règle "l'état et la qualité des esclaves"
Louis XIV signe à Versailles en mars 1685 un édit qui, en un préambule et soixante articles, règle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique "l'état et la qualité des esclaves" en les qualifiant de bêtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir. Il est préparé par Colbert*. Ce Code sera définitivement abrogé lors de l'abolition de l'esclavage par la France, à la traîne d'autres nations, en 1848.
A lire aussi...(sur Colbert*)
* http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/esclavage/code-noir.pdf