La sérénité est en passe de revenir à Sainte-Marie, après une campagne électorale mouvementée. Une séquence conclue par l’élection sans conteste de la liste menée par l’ancien maire qui devrait être le nouveau maire. Et même davantage.
Les électeurs de Sainte-Marie ne le savent peut-être pas encore, mais ils ont choisi le nouveau prince de notre royaume. Et de belle manière, celui-ci ayant défait deux armées, dès la première bataille. Sur un fond de zizanies, d’inimitiés personnelles, de parole donnée et reprise, d’accusation de trahison et de zannzolaj, nous avons assisté à une véritable guerre de tranchées.
Les premières escarmouches ont été délivrées par le duc de Morne des Esses. Parti auprès du roi de France plaider la cause de sa province, il s’est trouvé fort mécontent que son fauteuil laissé à son fidèle serviteur fût si mal occupé, à ses dires. Puis il a eu droit à un vrai tir de barrage, sur ses deux flancs.
Venu renforcer l’ennemi le plus dangereux, le général Chaben s’est proclamé le chef de la véritable armée patriotique. Comme si cela pouvait aider son allié d’un jour. C’était compter sans le colonel Bel Chivé de Sainte-Luce, venu rappeler qu’il est le frère pour la vie du duc de Morne des Esses, déchouké devenu déchoukeur.
Désormais, l’heureux élu a le choix entre la principauté du Nord, au Marigot, ou le royaume de Martinique, à Cluny, servi sur un plateau. Il a encore le temps de l’embarras du choix. Pour l’instant, nul n’est en mesure de le contester, après ce solibo magnifique. Volontiers sympathique, le sourire facile, le nouveau prince n’a pourtant rien du bon samaritain. Il a démontré qu’il sait parfaitement défendre sa volonté de puissance. Il n’a pas baptisé innocemment son armée "Nou toujou sav sa nou lé".
A bon entendeur…
Les premières escarmouches ont été délivrées par le duc de Morne des Esses. Parti auprès du roi de France plaider la cause de sa province, il s’est trouvé fort mécontent que son fauteuil laissé à son fidèle serviteur fût si mal occupé, à ses dires. Puis il a eu droit à un vrai tir de barrage, sur ses deux flancs.
Venu renforcer l’ennemi le plus dangereux, le général Chaben s’est proclamé le chef de la véritable armée patriotique. Comme si cela pouvait aider son allié d’un jour. C’était compter sans le colonel Bel Chivé de Sainte-Luce, venu rappeler qu’il est le frère pour la vie du duc de Morne des Esses, déchouké devenu déchoukeur.
Désormais, l’heureux élu a le choix entre la principauté du Nord, au Marigot, ou le royaume de Martinique, à Cluny, servi sur un plateau. Il a encore le temps de l’embarras du choix. Pour l’instant, nul n’est en mesure de le contester, après ce solibo magnifique. Volontiers sympathique, le sourire facile, le nouveau prince n’a pourtant rien du bon samaritain. Il a démontré qu’il sait parfaitement défendre sa volonté de puissance. Il n’a pas baptisé innocemment son armée "Nou toujou sav sa nou lé".
A bon entendeur…