Le lourd bilan humain après le passage sur les Bahamas de l’ouragan Dorian devrait nous inciter à nous prémunir contre ce gene de phénomène. En avons-nous vraiment conscience ?
Avons-nous bien pris la mesure des dégâts occasionnés par l’ouragan Dorian aux Bahamas ? Avons-nous bien compris qu’il a semé larmes et désolation dans cet archipel du nord de la Caraïbe, quelques jours seulement après être passé chez nous à l’état de tempête tropicale ?
Avons-nous vraiment compris que nous l’avons échappé belle, que nous avons eu beaucoup de chance, quand nous entendons le très lourd bilan humain de sa dévastation laissée par le phénomène. Un ouragan de classe 5 va nécessairement provoquer chez nous les mêmes dégâts matériels et généré un bilan humain similaire.
Pourtant, nous restons plutôt distants par rapport à la terrible catastrophe vécue par nos cousins. Comme si nous pouvions nous satisfaire de ne pas avoir subi les affres de Dorian. Il est resté près de 40 heures sur l’île d’Abaco, par exemple. Presque deux jours...
Nous avons d’autant plus intérêt à nous interroger sur cette catastrophe que l’archipel des Bahamas, ancienne colonie britannique, est un pays riche, par rapport au reste de la Caraïbe. Les logements, édifices publics, écoles, routes, aéroports et stades sont de niveau équivalent aux nôtres ou à celles de Guadeloupe, de Barbade, de Trinidad, de Porto Rico ou de Cuba. La population bahaméenne vit dans un environnement presque identique au notre.
Un dicton créole nous dit sagement : "Lè di fé pri an bab kanmarad-ou, rouzé ta-w". Traduire : il faut savoir tirer les leçons des malheurs des autres. Avons-nous besoin que le préfet ou le maire nous le disent ? Ne pouvons-nous pas, nous-mêmes, mettre en œuvre des mesures individuelles et familiales de précaution préventive, comme le faisaient les générations antérieures ?
La saison cyclonique dans la Caraïbe dure jusqu’au 30 novembre. Notre vigilance doit être de tous les instants.
Avons-nous vraiment compris que nous l’avons échappé belle, que nous avons eu beaucoup de chance, quand nous entendons le très lourd bilan humain de sa dévastation laissée par le phénomène. Un ouragan de classe 5 va nécessairement provoquer chez nous les mêmes dégâts matériels et généré un bilan humain similaire.
Pourtant, nous restons plutôt distants par rapport à la terrible catastrophe vécue par nos cousins. Comme si nous pouvions nous satisfaire de ne pas avoir subi les affres de Dorian. Il est resté près de 40 heures sur l’île d’Abaco, par exemple. Presque deux jours...
Nous avons échappé à la catastrophe Dorian
Nous avons d’autant plus intérêt à nous interroger sur cette catastrophe que l’archipel des Bahamas, ancienne colonie britannique, est un pays riche, par rapport au reste de la Caraïbe. Les logements, édifices publics, écoles, routes, aéroports et stades sont de niveau équivalent aux nôtres ou à celles de Guadeloupe, de Barbade, de Trinidad, de Porto Rico ou de Cuba. La population bahaméenne vit dans un environnement presque identique au notre.
Un dicton créole nous dit sagement : "Lè di fé pri an bab kanmarad-ou, rouzé ta-w". Traduire : il faut savoir tirer les leçons des malheurs des autres. Avons-nous besoin que le préfet ou le maire nous le disent ? Ne pouvons-nous pas, nous-mêmes, mettre en œuvre des mesures individuelles et familiales de précaution préventive, comme le faisaient les générations antérieures ?
La saison cyclonique dans la Caraïbe dure jusqu’au 30 novembre. Notre vigilance doit être de tous les instants.