Salon caribéen du transport : la Martinique veut s'ouvrir dans la région

Le port de Fort de France (image d'illustration)
Le salon caribéen du transport et de la logistique qui s'ouvre mercredi (11 mai 2016) au Palais des Congrès de Madiana, sera l'occasion pour les professionnels de la zone de coordonner leurs efforts en matière de commerce international. La Martinique a aussi une carte à jouer.
Trois jours pour resserrer les liens, telle est la mission des exposants présents du 11 au 13 mai 2016, au salon du transport au Palais des Congrès de Madiana, à Schoelcher.

Une quarantaine de transporteurs, logisticiens et autres acteurs du secteur se sont donnés rendez-vous cette année en Martinique. Il s'agit de grands groupes martiniquais, caribéens et français, n'aspirant qu'à une chose : faire de la Caraïbe un seul grand marché.

Ce qui est loin d'être le cas en ce moment, chacun jouant en quelque sorte sa propre partition. Et les premiers à en pâtir sont les martiniquais et les guadeloupéens, dont les moyens par rapport à leurs voisins de la Grande Caraïbe, sont dérisoires.


Une volonté de relation gagnant-gagnant

"Pourtant, les solutions existent",  croit Sandra Casanova, l'une des chevilles ouvrières de l'évènement. Son souhait est d'établir des passerelles entre les différents pays et territoires, pour que chacun y trouve son compte. Cela veut dire pour nos entreprises, desservir tout le bassin et pour les caribéens, se servir des Antilles Françaises pour pénétrer le marché européen.

"La question des zones franches devra aussi être abordée", espèrent les professionnels locaux. Une extension du dispositif est nécessaire, sinon indispensable pour gagner en compétitivité et rafler d'autres marchés. Pour l'instant, seul le quartier de Dillon, à Fort-de-France, est considéré comme zone franche.

L'organisation prévient toutefois que "tout ne sera pas réglé en trois jours". Un autre salon doit se tenir dans deux ans.