Depuis ce jeudi (15 juillet) et durant deux jours, une intersyndicale de la santé réunie les agents des hôpitaux publics en organisant des assemblées générales sur les différents sites.
Il s’agit pour les organisations CDMT, CGTM, CONVERGENCE INFIRMIÈRES 972, FO, UGTM, et USAM, de préparer une mobilisation prévue le mercredi 21 juillet 2021, "à la hauteur des enjeux et des attaques contre nos droits fondamentaux" selon les représentants des personnels.
Au lieu d’apporter des réponses pérennes aux difficultés supplémentaires que nous rencontrons depuis un an et demi, ce gouvernement et son Président nous proposent du bâton : vaccines-toi ou vas-t-en !
Parmi les annonces faites par le Président de la République lundi 12 juillet 2021, lors de son adresse à la nation à propos de la situation sanitaire qui se dégrade, les syndicats dénoncent pêle-mêle, l’obligation de vaccination et la menace des sanctions disciplinaires allant jusqu’au licenciement, la "stigmatisation des personnels de santé qui étaient soi-disant des héros sur le front de guerre", rappelle l’intersyndicale, ou encore le non-respect du libre choix de la vaccination.
"Des moyens et du personnel pour soigner"
Ces dispositions sont inacceptables, alors que ce qui nous manque ce sont des moyens et du personnel pour soigner, pas une obligation d'être vaccinés.
Ils le savent, car cela fait des années que nous ne cessons d'alerter sur les risques que l'État fait courir à la population avec les fermetures de lits, de services, d'hôpitaux, le manque de médecins, le manque de soignants, le manque de matériel et la vétusté de certains établissements.
Dans leur tract commun daté du 14 juillet 2021, les 6 organisations syndicales parlent d’"attaques frontales" de la part du Président. Le défilé du 21 juillet 2021, pourrait être ralliée par des mouvements citoyens, en désaccord avec les préconisations de l'exécutif.