L’invasion des algues sargasses sur le littoral n’est pas considérée comme une catastrophe naturelle, comme le demandent nos élus. Comment convaincre le gouvernement ?
Nos députés seront-ils obligés de déverser quelques paquets de sargasses devant l’Elysée. Chiche ! Ils ont beau supplier le gouvernement, nos élus ne parviennent pas à convaincre. L’échouage inopiné des algues brunes venues du milieu de l’océan Atlantique n’est pas une catastrophe naturelle. Cette notion répond à des critères stricts.
La liste est claire. Elle comprend les inondations, le raz-de-marée, les éruptions volcaniques ou les séismes. Sans oublier les avalanches, la sécheresse, les coulées de boue. La loi ne dit rien pour l’invasion du littoral par les d’algues invasives.
Pourtant, chacun connaît les effets sur la santé du gaz des sargasses putréfiées. L’hydrogène sulfuré exhalé provoque irritations de la peau et des yeux, vomissements, sensation d’asphyxie. Les médecins délivrent à tour de bras des arrêts de travail à des patients n’ayant jamais souffert d’allergies auparavant.
Ceci pour les effets visibles. Il faut y ajouter les effets cachés sur l’équilibre nerveux. Inhaler le H2S peut provoquer un manque de sommeil ou une irritabilité permanente. La fatigue accumulée entraîne alors d’autres troubles : surmenage, dépression, burn-out.
Les algues sont des créatures vivantes, certes. Les experts ont décrit leur lieu de naissance et leur trajet jusqu’à nos côtes. Les victimes constatent les dégâts au quotidien. Les maires ne savent plus comment s’en débarrasser. La dépollution des plages, quand elles sont accessibles, coûte une fortune.
Mais voilà : l’échouage sur le littoral des sargasses n’est pas une catastrophe naturelle. Les technocrates sont sourds aux interpellations visant à étendre le champ d’application de la loi. Il faut donc une nouvelle loi pour indemniser les victimes.
L’argent public devenant rare, il sera compliqué de trouver les fonds nécessaires. Pour convaincre nos gouvernants, le lobbying de nos parlementaires risque d’être sans effet ? Alors, qui est volontaire pour une opération "Largage de sargasses" devant l’Elysée ? Chiche !
La liste est claire. Elle comprend les inondations, le raz-de-marée, les éruptions volcaniques ou les séismes. Sans oublier les avalanches, la sécheresse, les coulées de boue. La loi ne dit rien pour l’invasion du littoral par les d’algues invasives.
Pourtant, chacun connaît les effets sur la santé du gaz des sargasses putréfiées. L’hydrogène sulfuré exhalé provoque irritations de la peau et des yeux, vomissements, sensation d’asphyxie. Les médecins délivrent à tour de bras des arrêts de travail à des patients n’ayant jamais souffert d’allergies auparavant.
Ceci pour les effets visibles. Il faut y ajouter les effets cachés sur l’équilibre nerveux. Inhaler le H2S peut provoquer un manque de sommeil ou une irritabilité permanente. La fatigue accumulée entraîne alors d’autres troubles : surmenage, dépression, burn-out.
Les algues sont des créatures vivantes, certes. Les experts ont décrit leur lieu de naissance et leur trajet jusqu’à nos côtes. Les victimes constatent les dégâts au quotidien. Les maires ne savent plus comment s’en débarrasser. La dépollution des plages, quand elles sont accessibles, coûte une fortune.
Mais voilà : l’échouage sur le littoral des sargasses n’est pas une catastrophe naturelle. Les technocrates sont sourds aux interpellations visant à étendre le champ d’application de la loi. Il faut donc une nouvelle loi pour indemniser les victimes.
L’argent public devenant rare, il sera compliqué de trouver les fonds nécessaires. Pour convaincre nos gouvernants, le lobbying de nos parlementaires risque d’être sans effet ? Alors, qui est volontaire pour une opération "Largage de sargasses" devant l’Elysée ? Chiche !