Ce vendredi 17 août est le jour où la famille Durand originaire de la Dominique devait quitter la Martinique pour défaut de titre de séjour. D'autres membres de la famille et des amis de la commune se sont mobilisés très tôt ce matin au quartier la folie au Prêcheur pour empêcher l'expulsion.
Depuis 6h30 ce vendredi matin (17 août 2018), plusieurs habitants du Prêcheur, de la famille et des amis, sont mobilisés au quartier la folie afin d'empêcher le départ de la famille Durand originaire de la Dominique.Après plusieurs tentatives, ils n'ont pas obtenu de titre de séjour et doivent quitter la Martinique. Hier (jeudi 16 août), ils se sont rendus au port à la demande des autorités qui leur ont finalement laissé quelques heures de plus afin de préparer leur départ.
Cependant ce matin (17 août), la population a décidé de se mobiliser et de bloquer leur départ par tous les moyens. En effet, les membres de l'association Moun bloqueraient l'accès au port à Fort-de-France. Des tentatives vaines puisqu'en milieu de matinée, par le biais d'un communiqué, la préfecture a annoncé devoir appliquer le droit. En effet, les ressortissants dominiquais peuvent demeurer sans visa sur le territoire martiniquais pendant 15 jours. Au-delà, ils doivent détenir un visa, ou un titre de séjour comme pour tous les étrangers souhaitant résider en France.
La préfecture souligne également que dispenser un régime de faveur pour cette famille serait inéquitable vis-à-vis de personne dans des situations similaires, et serait contraire au droit français du séjour.La famille a jusqu'à mardi pour quitter l'île, si ses membres restent, ils seront considérés comme des clandestins.
Par ailleurs, selon l'avocat Camille Célénice, membre de l'association Assoka (association de défense des droits des étrangers caribéens), "une demande d'une carte de séjour vie privée et familiale pour la famille" doit être déposée ce vendredi matin (17 août) à la préfecture en présence notamment du maire du Prêcheur Marcellin Nadeau. Il pense avoir de bons arguments pour convaincre la Préfecture. Il est interrogé par Christine Cupit.
Cependant ce matin (17 août), la population a décidé de se mobiliser et de bloquer leur départ par tous les moyens. En effet, les membres de l'association Moun bloqueraient l'accès au port à Fort-de-France. Des tentatives vaines puisqu'en milieu de matinée, par le biais d'un communiqué, la préfecture a annoncé devoir appliquer le droit. En effet, les ressortissants dominiquais peuvent demeurer sans visa sur le territoire martiniquais pendant 15 jours. Au-delà, ils doivent détenir un visa, ou un titre de séjour comme pour tous les étrangers souhaitant résider en France.
La préfecture souligne également que dispenser un régime de faveur pour cette famille serait inéquitable vis-à-vis de personne dans des situations similaires, et serait contraire au droit français du séjour.La famille a jusqu'à mardi pour quitter l'île, si ses membres restent, ils seront considérés comme des clandestins.
Par ailleurs, selon l'avocat Camille Célénice, membre de l'association Assoka (association de défense des droits des étrangers caribéens), "une demande d'une carte de séjour vie privée et familiale pour la famille" doit être déposée ce vendredi matin (17 août) à la préfecture en présence notamment du maire du Prêcheur Marcellin Nadeau. Il pense avoir de bons arguments pour convaincre la Préfecture. Il est interrogé par Christine Cupit.
Camille Celenice