Coronavirus : les agents du Parc naturel ont levé toutes les inquiétudes sur la filière caféicole "haut de gamme" de Martinique

Le confinement lié à la crise sanitaire du covid-19, n'a pas permis de réaliser en totalité le suivi des parcelles expérimentales de café de Martinique. Une organisation spéciale a été mise sur pied, jeudi 7 mai 2020, avec l'intervention de sept agents du Parc Naturel de Martinique sur les parcelles
Pour que le café martiniquais garde la meilleure expression possible de ses caractéristiques qualitatives et gustatives, une intervention des agents du Parc Naturel de Martinique s'imposait sur les parcelles du nord Caraibe. Elle a été réalisée le jeudi 7 Mai 2020.
 

Du temps et de l'action 


Avec la forte chaleur observée et le confinement (lié à la crise sanitaire du Covid-19) une opération nécessaire devait se faire dans les plus brefs délais sur les exploitations agricoles qui accueillent les premières surfaces expérimentales du café d’excellence. Même avec un suivi à minima depuis le confinement, les parcelles étaient en difficulté. Le caféier Typica est une variété très exigeante qui demande du temps et de l’attention.

L'intervention de sept agents du Parc Naturel de Martinique s'averait nécessaire. 
Les agents du Parc Naturel Régional sont intervenus jeudi dernier sur les parcelles de café auprès des exploitants agricoles
Les agents du Parc Naturel de Martinique, mobilisés pendant le confinement, sont intervenus sur les parcelles de café dans le nord Caraïbe, en appliquant le respect des gestes barrières.

(Re)voir le reportage d'Irène Emonidès et d'Eddy Bellerose 

Un label international


Le Parc Naturel de Martinique accompagne depuis deux ans les producteurs pour développer la filière d’Arabica Typica. Elle agit pour le compte de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), en développant un programme de diversification agricole avec notamment la création d'une filière caféicole "haut de gamme ".

Des producteurs répartis géographiquement sur trois zones (Morne-Vert, Fond Saint-Denis et Bellefontaine) ont reçu les 10 000 premières boutures en 2017.
Trois ans plus tard, la production de ce café est aujourd’hui promise à une destinée internationale avec un lancement prévu au Japon à la fin de cette année. Des Américains et des Japonais se sont déjà engagés pour le haut de gamme martiniquais en achetant déjà près de 30 % de la production.