Ventres plats, fessiers bien fermes et poitrines bien remontées, c’est le rêve de bien des femmes. Pour éviter les délais trop longs et les coûts élevés de certains actes chirurgicaux plastiques, elles optent pour le tourisme médical low cost. La Tunisie, la Turquie sont des destinations fétiches dans l’Hexagone. Dans départements et territoires d’outre-mer, c’est la République Dominicaine.
Une opération qui peut coûter cher
Mais les complications postopératoires, nécroses, cicatrices ouvertes, sont nombreuses quelques jours après l'opération chirurgicale.
Ces patientes abîmées se tournent vers le service de chirurgie plastique et reconstructrice du Centre Hospitalier Universitaire à Mangot Vulcin. L'hôpital public est contraint d'accepter et de soigner les patients qui se présentent aux urgences. Le chirurgien plastique tire la sonnette d’alarme face à ce véritable danger.
Je dis aux dames qui sont là-bas et qui ont des malheurs après et même des séquelles qui vont rester à vie, de réfléchir deux fois. C'est attirant, mais réfléchissez avant de vous embarquer, renseignez-vous de ce que l'on peut faire ici, des prix et si ça rentre dans le cadre d'un remboursement et après allez ailleurs. Mais si c'est le cas, assumez jusqu'à la fin.
Docteur Ciprian Isacu, chirurgien plastique
La chirurgie plastique à l'étranger, un tourisme médical low cost qui finalement peut coûter cher. Pourtant, en France, certains de ces actes sont pris en charge par la sécurité sociale.