Cela fait plus d’une semaine que l’atmosphère est tendue entre le personnel des vedettes tropicales et leur direction. Les salariés avaient déposé un préavis de grève le 17 février avec 10 points de revendications dénonçant en très grande partie la dégradation de leur condition de travail.
Deux réunions ont eu lieu ( le 21 et 23 février) avec leur direction pour répondre à leurs demandes, sans que ces dernières leur donnent satisfaction. Après "ces échanges infructueux et las d’une situation" qu’ils estiment durer depuis 8 ans, ils ont décidé de ne plus assurer leur service.
Nous sommes désolés de la gêne occasionnée par ce mouvement, les usagers subissent aussi ces mauvaises conditions de travail. Quand trop c'est trop, il faut savoir s'arrêter. Nous faisons ce mouvement pour les usagers aussi.
Lhora Fardini, Cheffe mécanicienne
Les 7 navettes maritimes qui assurent en ce moment la délégation de service public du transport maritime resteront à quai. La direction n'a pas souhaité s'exprimer face à la décision des salariés.
Demain lundi 26 février, il n'y aura pas de service minimum, les salariés iront à la rencontre des usagers pour leur expliquer les raisons de leur mobilisation. Les clients des navettes Tropicales devront s'arranger néanmoins pour arriver à bon port. Cette situation viendra rajouter des difficultés à circuler demain avec notamment l’opération « Molokoy » annoncée par les infirmières libérales en pleine rentrée post-vacances de carnaval.