La grève des transporteurs de marchandises est terminée. Depuis ce mercredi 5 avril au soir, les barrages sont levés à la SARA et au port, l’approvisionnement des stations-service se fera normalement ce jeudi matin (6 avril).
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C'est une nouvelle rencontre, au siège de la CCIM ce mercredi après-midi (5 avril), entre l'intersyndicale des transporteurs de marchandises, le président de la CCIM et les représentants de la DEAL et de la préfecture, qui a débloqué les choses.
Une réunion juridique et technique qui a permis d’apporter des précisions aux transporteurs concernant la détaxe des carburants, afin de savoir exactement à quoi ils peuvent prétendre.
Les transporteurs ont décidé de porter plainte devant le tribunal administratif. "On veut démontrer que l'on vient de voter une loi sur l'égalité réelle et que nous sommes assujettis aux mêmes règles sur le transport en Martinique comme en France puisqu'on est rentrés dans le droit commun, d'un point de vue transport depuis 2010 et le reste n'a pas suivi" poursuit Jean-Léandre Ludgiery.
"Nous allons travailler sur les sujets qui préoccupent les transporteurs, qu'il s'agisse de la cessation d'activité, qu'il s'agisse du coût du transport, toutes les problématiques liées à la filière elle-même. L'objectif final c'est de faire en sorte que leur activité soit rentable et pérenne. Ça ne passe pas forcément par la détaxe carburant, ça peut passer par une adaptation des coûts du transport, ça passe aussi par une meilleure organisation de la filière, et un meilleur suivi de leur compte par exemple" Philippe Jock, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Philippe Jock, s’est réjoui de la levée des barrages par voie de communiqué de presse adressé à notre rédaction :
Concernant l’aide à la cessation d’activité, l’étude des dossiers se fera au cas par cas, selon la situation sociale et financière des transporteurs. Mais il ne s’agit pas non plus de donner une prime de départ à la retraite aux professionnels qui n’ont pas cotisé. De nombreuses séances de travail sont prévues entre les transporteurs de marchandises, la DEAL, la CCIM et la préfecture.
Une réunion juridique et technique qui a permis d’apporter des précisions aux transporteurs concernant la détaxe des carburants, afin de savoir exactement à quoi ils peuvent prétendre.
TVA, détaxte...
"Ici on nous fait croire que c'est le président du conseil exécutif de la collectivité qui a la main sur la détaxe, puisque la composition du litre de carburant n'est pas la même qu'en France, même si le prix dans les deux pays est identique. Mais par contre, nos collègues français récupèrent la TVA de 20% sur le litre de carburant alors que nous on ne récupère pas. Donc ils ont la TVA qu'ils récupèrent de 20% mais aussi 7 centimes de détaxe donc ça leur fait grosso modo 28-27 centimes" précise Jean-Léandre Ludgiery, porte-parole de l’intersyndicale des transporteurs de marchandises.Les transporteurs ont décidé de porter plainte devant le tribunal administratif. "On veut démontrer que l'on vient de voter une loi sur l'égalité réelle et que nous sommes assujettis aux mêmes règles sur le transport en Martinique comme en France puisqu'on est rentrés dans le droit commun, d'un point de vue transport depuis 2010 et le reste n'a pas suivi" poursuit Jean-Léandre Ludgiery.
Deux heures de réunion pour établir un calendrier de travail
"Nous allons travailler sur les sujets qui préoccupent les transporteurs, qu'il s'agisse de la cessation d'activité, qu'il s'agisse du coût du transport, toutes les problématiques liées à la filière elle-même. L'objectif final c'est de faire en sorte que leur activité soit rentable et pérenne. Ça ne passe pas forcément par la détaxe carburant, ça peut passer par une adaptation des coûts du transport, ça passe aussi par une meilleure organisation de la filière, et un meilleur suivi de leur compte par exemple" Philippe Jock, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Philippe Jock, s’est réjoui de la levée des barrages par voie de communiqué de presse adressé à notre rédaction :
Concernant l’aide à la cessation d’activité, l’étude des dossiers se fera au cas par cas, selon la situation sociale et financière des transporteurs. Mais il ne s’agit pas non plus de donner une prime de départ à la retraite aux professionnels qui n’ont pas cotisé. De nombreuses séances de travail sont prévues entre les transporteurs de marchandises, la DEAL, la CCIM et la préfecture.