Tout avait pourtant bien commencé pour les centaines de passagers du TX 510 à destination de Fort-de-France. Après l'enregistrement des bagages et un passage aux filtres de la douane d'Orly sans incident, le vol d'Air Caraïbes prenait son envol à destination de la Martinique.
Mais au bout de deux heures de vol, le personnel de bord annonce aux passagers qu'une décision de faire demi-tour a été prise. Le message est laconique au goût de certains à bord.
Aucune information supplémentaire n’a été communiquée, ce qui a entraîné un stress et une panique généralisée à bord.
Mélissa A.(passagère du TX 510)
Le retour forcé à Paris n'est pas de tout repos. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, quelle que soit la compagnie aérienne, il faut trouver des structures disponibles pour héberger les passagers en nombre et assurer leurs repas.
Pour les voyageurs, c’est une "galère supplémentaire" qui s'ajoute à leur périple. "À notre retour à Paris, nous avons dû patienter debout pendant plus de six heures pour récupérer nos valises et obtenir une solution, sans eau ni nourriture. Par la suite, nous avons encore dû attendre la navette pour l'hôtel, toujours sans eau ni nourriture, malgré nos demandes répétées."
Les passagers ont finalement été pris en charge par la compagnie. Air Caraïbes a mis à leur disposition 197 chambres réparties dans trois établissements hôteliers. 20 d'entre eux ont préféré rentrer à leur domicile.
Après un repas rapide et une courte nuit, ces voyageurs sont repartis vers Fort-de-France à bord d'un autre appareil affrété spécialement, le TX 5610. L'avion initial est resté au sol à cause de "problèmes de vibration moteur".
La sécurité de nos passagers est primordiale. Nous suivons scrupuleusement les recommandations du personnel de bord et des techniciens au sol.
Eric MichelDirecteur Général d'Air Caraïbes
Les voyageurs espèrent cette fois-ci arriver à bon port et commencer leurs vacances en Martinique pour certains.
En début d'année, Air Caraïbes avait dû faire face à une situation similaire.