La scission de notre université est-il à l’ordre du jour ? Une crainte bien présente depuis la crise provoquée par des décisions incomprises de sa présidence dans la gestion de l’affaire dite du Ceregmia.
À quand la scission de l’Université des Antilles (UA) ? La décision est-elle déjà inscrite dans le calendrier ? Quels seraient les avantages d’une telle option ? Autant de questions nées de la crise traversée depuis quelques semaines par cette institution, et singulièrement, son campus de Martinique.
Une crise n’atteignant pas les campus de Guadeloupe. Comme si la partition était déjà acquise entre les deux pôles de l’UA. Une crise qui n’est pas sans rappeler celle qui a amené, en novembre 2005, à l’indépendance du pôle de Guyane. Les deux épisodes ont en commun la persistance d’une certaine méfiance entre certains personnels des différents pôles. Des dissensions alimentant le climat électrique né de décisions incomprises dans la gestion de l’affaire dite du Ceregmia.
Il y a quelques années, certains universitaires guyanais se plaignaient du délaissement du campus de Cayenne par les présidents antillais successifs. Quelques étincelles ont suffi pour mettre le feu aux poudres, éteint par le gouvernement qui a oeuvré à la disparition de l’Université des Antilles Guyane (UAG). Il reste à évaluer ce que nos trois pays ont vraiment gagné de la création de ces petites universités à la place d’une moyenne.
Aujourd’hui, la crainte d’une division entre les deux cellules restantes de feu l’UAG est préoccupante. La majorité des personnels et étudiants des pôles de Guadeloupe et de Martinique ne souhaitent pas la séparation. Mais la méfiance s’est installée, en dépit des efforts déployés pour dépasser des querelles d’arrière-garde.
Face à cette menace, que disent les deux recteurs d’académie, chanceliers de l’université ? Et les responsables politiques de nos deux pays, à la tête de collectivités finançant l’université ? Au-delà du campus, c’est le silence. Qui devient vraiment assourdissant.
Une crise n’atteignant pas les campus de Guadeloupe. Comme si la partition était déjà acquise entre les deux pôles de l’UA. Une crise qui n’est pas sans rappeler celle qui a amené, en novembre 2005, à l’indépendance du pôle de Guyane. Les deux épisodes ont en commun la persistance d’une certaine méfiance entre certains personnels des différents pôles. Des dissensions alimentant le climat électrique né de décisions incomprises dans la gestion de l’affaire dite du Ceregmia.
Il y a quelques années, certains universitaires guyanais se plaignaient du délaissement du campus de Cayenne par les présidents antillais successifs. Quelques étincelles ont suffi pour mettre le feu aux poudres, éteint par le gouvernement qui a oeuvré à la disparition de l’Université des Antilles Guyane (UAG). Il reste à évaluer ce que nos trois pays ont vraiment gagné de la création de ces petites universités à la place d’une moyenne.
Aujourd’hui, la crainte d’une division entre les deux cellules restantes de feu l’UAG est préoccupante. La majorité des personnels et étudiants des pôles de Guadeloupe et de Martinique ne souhaitent pas la séparation. Mais la méfiance s’est installée, en dépit des efforts déployés pour dépasser des querelles d’arrière-garde.
Face à cette menace, que disent les deux recteurs d’académie, chanceliers de l’université ? Et les responsables politiques de nos deux pays, à la tête de collectivités finançant l’université ? Au-delà du campus, c’est le silence. Qui devient vraiment assourdissant.