Ce mercredi 26 février 2020, Vaval vit ses dernières heures, avant de terminer sur un bûcher en fin de journée, comme le veut la tradition. Mais de l’avis de nombreux carnavaliers, la conception de ce bois-bois 2020 manquait d’originalité.
Comme chaque année en Martinique, la mascotte du carnaval est incinéré le mercredi des cendres, à la tombée de la nuit sur le front de mer de Fort-de-France, après 4 jours de liesse, de dérision, d’excentricité, de lubricité…de transgression en un mot.
Cette année, Vaval incarnait les ravages de la chlordécone sur la santé des martiniquais, un thème qui s’imposait d’autant que le sujet occupe toujours l’actualité. Pour autant, avez-vous été satisfaits de la confection de ce bois-bois 2020 ? Les avis sont plutôt mitigés dans la rue, sur les réseaux sociaux et sur la page Facebook de Martinique 1ère.
Ces avis devraient encore alimenter les commentaires sur la tête de ce Vaval 2020. A titre de comparaison, du point de vue artistique, l’atelier de fabrication de Martinique pourrait s’inspirer des réalisations brésiliennes, ou Niçoises pour les éditions futures. Cependant, ces marionnettes géantes plus vraies que nature, ont un coût et nécessitent un temps de préparation conséquent, car quand on aime le carnaval on ne compte pas, mais pour peu que les acteurs culturels locaux considèrent cette fête populaire comme un produit d’appel touristique, à l’instar du Brésil, de Trinidad ou de Nice (dans le sud de la France).
(Avis d’internautes)Je n’aime pas (…). Manque de créativité (…). Ki sa ki la ?(…). Ca ne ressemble à rien (…). Quand je vois les bwadjacks, je me dis que les jeunes ont plus d’imagination que le comité qui est chargé de la création du Vaval (…). Enfin trop d’imagination tue la créativité (…).
Ces avis devraient encore alimenter les commentaires sur la tête de ce Vaval 2020. A titre de comparaison, du point de vue artistique, l’atelier de fabrication de Martinique pourrait s’inspirer des réalisations brésiliennes, ou Niçoises pour les éditions futures. Cependant, ces marionnettes géantes plus vraies que nature, ont un coût et nécessitent un temps de préparation conséquent, car quand on aime le carnaval on ne compte pas, mais pour peu que les acteurs culturels locaux considèrent cette fête populaire comme un produit d’appel touristique, à l’instar du Brésil, de Trinidad ou de Nice (dans le sud de la France).