Olivier Bardon est sous-directeur du dossier social étudiant du CNOUS. Pour lui, les difficultés spécifiques des étudiants ultramarins sont en partie compensées, notamment par des accords avec les Conseils Régionaux.
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Combien de temps prend une demande de logement étudiant ?
Comme pour une demande de bourse, c’est assez long. En général, nous recevons les demandes entre le 15 janvier et le 30 avril. Nous examinons les dossiers à la mi-juin. Pour une première demande, il faut penser à utiliser le simulateur de bourse du site du CNOUS et faire la demande de logement pendant l’année du Bac, en même temps que les vœux pré-admission.
Les demandes sont alors traitées automatiquement et classées en six échelons sociaux, en fonction des revenus et des charges des familles. En plus de ces deux critères principaux, on applique un système de points de distance, qui favorise les étudiants les plus éloignés de leur foyer d’origine, notamment ceux d’Outre-mer. Nous redistribuons les places non affectées à la mi-juillet.
Combien de bourses et de logements attribuez-vous chaque année ?
Nous attribuons les bourses pour le compte du Ministère de l’enseignement supérieur. Il y a les bourses à taux 0, qui ne donnent pas lieux à un versement mais permettent de jouir du statut de boursier, et les autres, de 1640 à 4697 euros sur une période de dix mois. Actuellement, nous avons 616 600 boursiers.
Je ne pourrais pas dire combien d’entre eux sont d’origine ultramarine. En revanche, je sais que sur les 160 000 logements du CNOUS, 3700 sont occupés par des étudiants ultramarins dans l’Hexagone. En 2009, ce nombre s’élevait à 3100. La quantité de logements attribués aux ultramarins est en nette augmentation car depuis quelques années, nous avons passé des conventions avec les Conseils Régionaux des DROM-COM. Ce système de convention n’existe que pour l’Outre-mer.
Quels autres types d’aide les étudiants peuvent-ils solliciter auprès de vous ?
Nous pouvons fournir des aides ponctuelles dans des contextes d’urgence, comme en cas de maladie, ou pour aider à l’installation au moment de la rentrée. Nous pouvons facilement débloquer 200 euros dans un délai très bref pour un étudiant en difficulté.
Il faut également savoir que les étudiants d’origine ultramarine bénéficient en plus de ce que nous appelons le quatrième terme, qui leur donne le droit au maintien du versement de la bourse pendant les grandes vacances, alors que les autres ne la perçoivent que sur dix mois. Inutile d’en faire la demande, le maintien est en principe automatique.
Comme pour une demande de bourse, c’est assez long. En général, nous recevons les demandes entre le 15 janvier et le 30 avril. Nous examinons les dossiers à la mi-juin. Pour une première demande, il faut penser à utiliser le simulateur de bourse du site du CNOUS et faire la demande de logement pendant l’année du Bac, en même temps que les vœux pré-admission.
Les demandes sont alors traitées automatiquement et classées en six échelons sociaux, en fonction des revenus et des charges des familles. En plus de ces deux critères principaux, on applique un système de points de distance, qui favorise les étudiants les plus éloignés de leur foyer d’origine, notamment ceux d’Outre-mer. Nous redistribuons les places non affectées à la mi-juillet.
Combien de bourses et de logements attribuez-vous chaque année ?
Nous attribuons les bourses pour le compte du Ministère de l’enseignement supérieur. Il y a les bourses à taux 0, qui ne donnent pas lieux à un versement mais permettent de jouir du statut de boursier, et les autres, de 1640 à 4697 euros sur une période de dix mois. Actuellement, nous avons 616 600 boursiers.
Je ne pourrais pas dire combien d’entre eux sont d’origine ultramarine. En revanche, je sais que sur les 160 000 logements du CNOUS, 3700 sont occupés par des étudiants ultramarins dans l’Hexagone. En 2009, ce nombre s’élevait à 3100. La quantité de logements attribués aux ultramarins est en nette augmentation car depuis quelques années, nous avons passé des conventions avec les Conseils Régionaux des DROM-COM. Ce système de convention n’existe que pour l’Outre-mer.
Quels autres types d’aide les étudiants peuvent-ils solliciter auprès de vous ?
Nous pouvons fournir des aides ponctuelles dans des contextes d’urgence, comme en cas de maladie, ou pour aider à l’installation au moment de la rentrée. Nous pouvons facilement débloquer 200 euros dans un délai très bref pour un étudiant en difficulté.
Il faut également savoir que les étudiants d’origine ultramarine bénéficient en plus de ce que nous appelons le quatrième terme, qui leur donne le droit au maintien du versement de la bourse pendant les grandes vacances, alors que les autres ne la perçoivent que sur dix mois. Inutile d’en faire la demande, le maintien est en principe automatique.