L’intersyndicale lance une journée de grève le 27 septembre. Plusieurs syndicats ont annoncé ne pas participer à cette grève commémorative de la révolte des mabawas.
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Un parfum de déjà vu.
Un an après la grande grève contre la vie chère, les syndicats mahorais appellent à une nouvelle journée d’action. L’unité syndicale étant mise à mal, la mobilisation devrait être de moins grande ampleur.
Pour rappel, en 2011 ils était parfois plus de 10 000 à battre le pavé. Pendant un mois et demi, syndicats, salariés et une bonne partie de la population ont manifesté à l’automne, tout en réclamant des mesures pour lutter contre la vie chère. Au bout de cette mobilisation, des baisses ponctuelles sur les produits de première nécessité.
Un an après, les revendications portent à nouveau sur les baisses de prix. Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a pourtant présenté le 5 septembre un projet de régulation économique Outre-mer. Une loi contre la vie chère qui sera examinée au Sénat mercredi et vendredi. L’objectif du gouvernement étant une adoption définitive avant la fin de l’année.
Mais le temps presse pour les Mahorais, las de devoir encore patienter. Pour autant, tous les syndicats ne sont pas d’accord pour la grève du 27 septembre. A ce jour, seuls la CGT Mayotte, le Collectif des citoyens perdus et le Syndicat autonome des enseignants de Mayotte ont répondu présents. Ils espèrent notamment un rapport de l’Observatoire des prix, nouvellement créé, sur les tarifs de l’alimentaire, la téléphonie ou encore les banques.
En attendant, rendez-vous est donc donné jeudi place de la République à Mamoudzou.
Un an après la grande grève contre la vie chère, les syndicats mahorais appellent à une nouvelle journée d’action. L’unité syndicale étant mise à mal, la mobilisation devrait être de moins grande ampleur.
Pour rappel, en 2011 ils était parfois plus de 10 000 à battre le pavé. Pendant un mois et demi, syndicats, salariés et une bonne partie de la population ont manifesté à l’automne, tout en réclamant des mesures pour lutter contre la vie chère. Au bout de cette mobilisation, des baisses ponctuelles sur les produits de première nécessité.
Un an après, les revendications portent à nouveau sur les baisses de prix. Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a pourtant présenté le 5 septembre un projet de régulation économique Outre-mer. Une loi contre la vie chère qui sera examinée au Sénat mercredi et vendredi. L’objectif du gouvernement étant une adoption définitive avant la fin de l’année.
Mais le temps presse pour les Mahorais, las de devoir encore patienter. Pour autant, tous les syndicats ne sont pas d’accord pour la grève du 27 septembre. A ce jour, seuls la CGT Mayotte, le Collectif des citoyens perdus et le Syndicat autonome des enseignants de Mayotte ont répondu présents. Ils espèrent notamment un rapport de l’Observatoire des prix, nouvellement créé, sur les tarifs de l’alimentaire, la téléphonie ou encore les banques.
En attendant, rendez-vous est donc donné jeudi place de la République à Mamoudzou.