Quatre-vingts agents de la caisse de Sécurité sociale de Mayotte, (60% du personnel) en grève depuis deux mois, à l’initiative de la CGT et de FO, ont lancé lundi un appel aux ministres de la Santé et du Travail pour débloquer la situation.
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Les grévistes dénoncent le non-respect par leur hiérarchie d’un protocole signé en avril 2012 : il prévoyait l’extension aux personnels mahorais de la CSSM de la convention collective nationale et surtout l’application d’une majoration de salaire dite "DOM" de 40%, qui existe dans tous les départements d’Outre-mer. La date du 25 septembre était fixée pour la négociation de la mise en oeuvre de la majoration.
"Depuis le 1er juillet, nous percevons un à-valoir de 5% et les 35% restants devaient être discutés le 25 septembre. Nos représentants FO, CGT, CFDT, CFE-CGC partis à Paris ont appris avec stupéfaction que ces 35% allaient être étalés sur 17 ans", a expliqué Kamal Ibrahim, secrétaire général de la section FO-CSSM. "Ils ont rejeté cela en bloc à l’unanimité et à leur retour, nous avons enclenché la grève actuelle", a-t-il précisé.
Les grévistes déplorent le silence des deux sénateurs, des deux députés, du président du conseil général et du préfet, qui n’ont, selon eux, pas donné suite à leurs démarches.
Depuis le 9 octobre, la caisse de Sécu de Mayotte est fermée.
"Aujourd’hui, les femmes enceintes ne bénéficient plus des revenus de remplacement, les médecins refusent le tiers-payant et imposent le plein tarif lors des consultations, les pharmaciens obligent à payer les médicaments plein pot, les entreprises ne reçoivent plus les attestations des comptes à jour pour répondre aux marchés publics, les attestations des affections longue durée (ALD) ne sont pas prises en compte ni renouvelées, et les aides sociales sont bloquées", a déploré le syndicaliste.
"Depuis le 1er juillet, nous percevons un à-valoir de 5% et les 35% restants devaient être discutés le 25 septembre. Nos représentants FO, CGT, CFDT, CFE-CGC partis à Paris ont appris avec stupéfaction que ces 35% allaient être étalés sur 17 ans", a expliqué Kamal Ibrahim, secrétaire général de la section FO-CSSM. "Ils ont rejeté cela en bloc à l’unanimité et à leur retour, nous avons enclenché la grève actuelle", a-t-il précisé.
Les grévistes déplorent le silence des deux sénateurs, des deux députés, du président du conseil général et du préfet, qui n’ont, selon eux, pas donné suite à leurs démarches.
Depuis le 9 octobre, la caisse de Sécu de Mayotte est fermée.
"Aujourd’hui, les femmes enceintes ne bénéficient plus des revenus de remplacement, les médecins refusent le tiers-payant et imposent le plein tarif lors des consultations, les pharmaciens obligent à payer les médicaments plein pot, les entreprises ne reçoivent plus les attestations des comptes à jour pour répondre aux marchés publics, les attestations des affections longue durée (ALD) ne sont pas prises en compte ni renouvelées, et les aides sociales sont bloquées", a déploré le syndicaliste.