La cour de cassation a décidé jeudi à Paris que le juge d’instruction de Mayotte, Hakim KARKI poursuive ses enquêtes sur l’ affaire Roukia dans laquelle plusieurs membres des forces de l’ ordre(GIR, groupement d’intervention rapide)sont mis en examen.
La Chambre criminelle de la cour de cassation a opposé mercredi une fin de non recevoir à la requête déposée par trois gendarmes et un policier mis en cause, et qui réclament le dépaysement du dossier.
Roukia est une jeune Comorienne décédée en janvier 2011 d’une overdose avec de la drogue qui aurait été introduite par des forces de l’ ordre à Mayotte.
L’enquête et l’ instruction dirigées par le juge Karki ont été marquées depuis le départ par divers rebondissements : la découverte de l’ implication des gendarmes qui auraient fourni de la drogue à des indics comoriens en situation irrégulière, le bras de fer entre le procureur de la République, désireux de dépayser l’affaire à La Réunion et le juge Hakim Kaki, les manifestations de la population mahoraise suspectant la justice de chercher à protéger les agents de l’ordre mis en examen parce qu’ils sont originaires de La France métropolitaine.
Quatre avocats de la partie civile et des mis en examen autres que ceux du GIR , Maîtres Said LARIFOU, Catherine PREAUBERT, Nadjim AHAMADA et Mansour KAMARDINE qui défendent la famille de la victime et les suspects comoriens avaient dénoncé mardi les pressions et l’ instrumentalisation de la justice par les gendarmes de métropole mis en examen dans le dossier.
Le rejet de la requête de ces gendarmes par la Chambre de la cour de cassation constitue pour Me Mansour KAMARDINE un signal fort sur l’exercice de l’ Etat de droit à Mayotte. « Les accusations de la requête des gendarmes étaient graves, sans fondement et dirigées contre un juge qui ne cherche qu’ à faire émerger une vérité que certains veulent cacher »,a-t-il déclaré.
Les quatre avocats dénoncent ensemble les pressions exercées sur l’ensemble des acteurs du dossier. Mansour KAMARDINE fait l’ objet d’une plainte pour subordination de témoins, le juge Karki fait l’objet d’une plainte pour violation du secret de l’instruction, ainsi que plusieurs journalistes de médias locaux qui se sont fait l’écho de cette affaire.
Roukia est une jeune Comorienne décédée en janvier 2011 d’une overdose avec de la drogue qui aurait été introduite par des forces de l’ ordre à Mayotte.
L’enquête et l’ instruction dirigées par le juge Karki ont été marquées depuis le départ par divers rebondissements : la découverte de l’ implication des gendarmes qui auraient fourni de la drogue à des indics comoriens en situation irrégulière, le bras de fer entre le procureur de la République, désireux de dépayser l’affaire à La Réunion et le juge Hakim Kaki, les manifestations de la population mahoraise suspectant la justice de chercher à protéger les agents de l’ordre mis en examen parce qu’ils sont originaires de La France métropolitaine.
Quatre avocats de la partie civile et des mis en examen autres que ceux du GIR , Maîtres Said LARIFOU, Catherine PREAUBERT, Nadjim AHAMADA et Mansour KAMARDINE qui défendent la famille de la victime et les suspects comoriens avaient dénoncé mardi les pressions et l’ instrumentalisation de la justice par les gendarmes de métropole mis en examen dans le dossier.
Le rejet de la requête de ces gendarmes par la Chambre de la cour de cassation constitue pour Me Mansour KAMARDINE un signal fort sur l’exercice de l’ Etat de droit à Mayotte. « Les accusations de la requête des gendarmes étaient graves, sans fondement et dirigées contre un juge qui ne cherche qu’ à faire émerger une vérité que certains veulent cacher »,a-t-il déclaré.
Les quatre avocats dénoncent ensemble les pressions exercées sur l’ensemble des acteurs du dossier. Mansour KAMARDINE fait l’ objet d’une plainte pour subordination de témoins, le juge Karki fait l’objet d’une plainte pour violation du secret de l’instruction, ainsi que plusieurs journalistes de médias locaux qui se sont fait l’écho de cette affaire.