A chaque jour son Kwassa et son lot de voyageurs désespérés à la recherche d'une vie meilleure et de soins en urgence, souvent pour des enfants qui ne guérissent pas de leurs pathologies. De ces drames découlent aussi la présence à Mayotte de mineurs isolés. Dominique Baudis a sorti un rapport.
Destination "peut-être"
Ce feuilleton tourne au cauchemar pour ceux qui le vivent. Chaque jour des humains prennent la mer, motivés par la misère qu'ils vivent dans leurs pays. Destination Mayotte. La règle du jeu ils la connaissent. Elle tient en deux mots: passera, ne passera pas.Il est à se demander s'ils ne préfèrent pas être arraisonnés pour être pris en charge, surtout lorsque se trouvent à bord des enfants malades, en attente de soins urgents.
Lundi une jeune femme de 26 ans a été déposée inamimée par un kwassa "sanitaire" sur la plage du Petit Moya en Petite Terre.
Mardi un kwassa a été arraisonné par la brigade de Pamandzi.
Nos reporters étaient sur place et ont suivi les premiers instants à terre de ces candidats à l'immigration.
L'arraisonnement
La bombe à retardement
Cette situation en engendre une autre. Celle des mineurs isolés à Mayotte. Un rapport de Dominique Baudis tire la sonnette d'alarme.
Le rapport de Dominique Baudis: une bombe à retardement.
Les oubliés de la République
Philippe Mussini a rencontré un de ces mineurs isolés. Saïd, 19 ans, vit depuis 6 ans à Mayotte. Longtemps en errance il a trouvé refuge chez une tante. Il rêve d'intégrer le RSMA, mais ce rêve est pour l'instant inaccessible faute de pièce d'identité. Il fait partie de ces jeunes en échec.
Saïd, un des oubliés de la République